Entrée de la taverne

L'orque fis comprendre à Diorne qu'il n'était pas son ennemi, Diorne en fus réjouis et revins s'asseoir auprès d'Epoke en attendant son oiseau moà qui devais encore être sur le feu.

Alors comment est il cette alcool du pays ?

Demanda t-il à Epoke


Au fait, Epoke et toi avez déjà les plats de Moa devant vous. Dans mon post du 29.07 de 16h20, tu pourras lire que Lilibeth les a servi avec vos boissons... donc BON APETIT ;) :D

Epoke n'aimait pas se faire remarquer. Elle préférait agir discrètement, dans l'ombre. Au moment où Diorne haussa le ton, elle se renfonça sur sa chaise, sentant le regard des clients se poser sur eux. Elle n'approuvait guère sa réaction, mais se retint de le lui faire comprendre.
Lorsque la jeune femme arriva, un plateau dans les mains, l'halfeline ne pu s'empêcher d'approuver ses dires. D'autant plus qu'elle venait de confirmer ce qu'Epoke avait entendu quelques heures auparavant, le tavernier était bien au courant des activités de l'île, il pourrait donc sûrement l'aider...
Quand l'humaine posa le cocktail sur la table, des souvenirs lui revint. Il y a une bonne vingtaine d'années, l'halfeline avait travaillé comme serveuse dans une taverne miteuse, plus par intérêt que par besoin financier. Elle avait vite rendu son tablier, compte tenu de l'attitude des clients plus ou moins douteux.

"Je vous remercie! Cette boisson porte un bien joli nom, aussi esthétique que ses couleurs d'ailleurs! Je ne doute pas que ce soit un délice... Pour le plat, nous avons toute la soirée devant nous, encore une fois, excusez-nous..."

Déjà, la femme était repartie. Elle semblait préoccupée. Comme elle venait de le dire, l'ambiance de la taverne était plus chaleureuse que ce qui lui avait parut. Offrir le repas était sûrement un geste commercial, en vu de fidéliser le client, c’était cependant la première fois qu'Epoke voyait ça. Elle regarda avidement le grand verre coloré qui était posé en face d'elle. Elle le prit, sentant les gouttes froides de condensations sur ses doigts fins. Elle le goûta, portant son attention sur son verre plutôt que sur le nain, un bon prétexte pour se taire un instant... Celui-ci revenait à présent, comme ci de rien n'était. Elle le fixa un instant, puis répondit posément :

"Certainement un des meilleurs que j'ai pu goûter!"

Elle leva son verre déjà à demi vide.

"A la votre !"



[désolé de ne pas avoir poster plus tôt, ça fait un peu décaler... autre chose, j'ai fait une erreur : depuis le début, je prend le tavernier pour un orque...]

Petite erreur qui fera plaisir au tavernier, tu viens de lui rajouter plus d'un mètre de hauteur! :lol!:

Au fait vous avez déjà les plats de Moa devant vous. Dans mon post du 29.07 de 16h20, tu pourras lire que Lilibeth les a servi avec vos boissons... donc BON APETIT ;) :D

Madouri ouvrit les porte de la soi disant taverne que tous les habitants de ce village parlais.En ouvrant les portes une odeur de nouriture et de biere vint se coller a son nez.Les deux aliment qu`il preferait.Ce n`etait pas une taverne ordinaire.Dans tous les taverne qu`il avait été, c`était la seul qui avait l`air jovial.Personne n`avait l`air d`etre seul au monde.Tous fesait la fete, ce qui lui plaisait.

Madouri Mir`Kadin entra dans la taverne et se dirigea vers le bar, plutot dire le bar geant, car dans tous les taverne qu`il avait visité, une chose etait bien, elles etaitent concu pour les nain.Sa lui prit toute son energie juste pour monté sur ce banc.

-Hey!Quel magnifique taverne vous avez la!Mais il vous manque certe bien des chose.Des instalation de nain.Alors oui vnons au chose serieuse..J`vais vous prendre une biere l`ami.

En attandant cette biere il scruta la taverne d`un oeil attentif.

..

Lilibeth était en train de se diriger vers une table qui venait de se libérer quand un nouveau client, un nain, fit son entrée en taverne. Il s'était installé au comptoir et Orgulas s'en occupait déja.

Elle débarassa la tablée des verres vides et passa rapidement une serviette sur la superficie pour la nettoyer des cercles de condensation qui s'étaient formés à leur base, derniers vestiges de la présence de boissons sur le bois et témoignage de leur grande fraîcheur. Terminée sa besogne, elle se dirigea vers son employeur et fit glisser le plateau vers lui pour qu'il puisse en disposer et lui en passer un nouveau.

A présent aux cotés du nain, elle s'apppreta à accomplir la partie la plus importante du travail pour lequel Orgulas l'avait embauché et étant de nature joviale, la plus plaisante aussi... le côtoiement!

- Bonjour Sire, quel bon vent vous à mené jusqu'à notre île?

Madouri s`était assis sur le tabouret et avais demandé sa biere.Quelque seconde plus tard le tavernier lui servis cette biere vite fait.Pendant qu`il dégustait cette biere a saveur, ma foi exellente, son regard s`arreta sur une femme.Pour un nain cette femme etait d`une beauté extradinaire, car les femme nain avait aussi des barbe, et en croire la legende les nains adorait sa, mais c`était totalement faux.

Apres avoir fini sa biere il ouvrit la bouche pour lui demandé un autre de ces délicieux brevage, mais le tavernier s`empressa de lui en redonné une, cadeaux de la maison il avait dit.

Le regard du nain se dirigea une autre fois vers la salle.La femme ni etait plus.Elle ne debarassait plus table.

- Bonjour Sire, quel bon vent vous à mené jusqu'à notre île?

-Ohhh bonjour ma chere dame.Et bien si je savais ce que je fais ici...je vous le dirais avec grand plaisir.

Madouri eux un petit sourire esquivé et s`empressa de regarder le tavernier, tout en admirant la beauté de la dame.

..

Lilibeth ne put retenir un sourire franc et lumineux aux paroles du nain. Elle conaissait tout à fait cette sensation car elle même depuis son arrivée sur l'île s'était demandée plus d'une fois si la décision de tout quitter pour partir à l'aventure vers l'inconnu, prise sur un coup de tête, ne fut pas une grave erreur. Maintenant qu'elle avait la chance d'avoir une occupation, un toit sur la tête, des repas chauds et des draps propres sous lesquels se glisser la nuit venue, ses doutes l'avaient totalement abandonné.
Elle attendit qu'Orgulas s'éloigne un peu, et glissa quelques mots à voix basse à l'égard du nain.

- Un petit conseil, parlez au tavernier. Je ne sais pas si vous connaissez les rumeurs qui parcourent le village sur son compte, mais il connait tous et tout sur cette ile.

Elle regarda ensuite vers la tablée de l'halfeline et de son compagnon nain.

Vous voyez la table là bas, lui fit elle en lui indiquant la direction d'un petit signe de tête, Ce sont deux forestiers comme vous tout juste arrivés eux aussi. Pourquoi ne pas vous joindre à eux après avoir discuté avec Sire Orgulas?

Madouri etait la, assis sans dire, degustant cette delicieuse biere que le tavernier lui avait servit.La dame etait toujours la, pensante.Apres quelque temps elle se mit a lui parlé.

- Un petit conseil, parlez au tavernier. Je ne sais pas si vous connaissez les rumeurs qui parcourent le village sur son compte, mais il connait tous et tout sur cette ile.

Et bien, c`était tout un tavernier sur cette ile.

-Non, ma chere je n`est pas enttendu parlé des rumeurs, mais merci de men informé.

Le tavernier etait maintenant loin, Madouri se présipiterais vers lui pour lui demandé quelque renseignement.

-Vous voyez la table là bas, lui fit elle en lui indiquant la direction d'un petit signe de tête, Ce sont deux forestiers comme vous tout juste arrivés eux aussi. Pourquoi ne pas vous joindre à eux après avoir discuté avec Sire Orgulas?

Maintenant elle indiquait quelque compagnons de beuvrie.

(Tout une serveuse celle la)

Madouri eut un petit sourire caché.

-Merci bien ma chere

Quelque minutes passerent, mais le tavernier s`était dirigé vers Madouri en aucun moment.

(Et dientre, jvais prendre les chose a ma maniere)

-Tavernier, remet moi en une bonne, et il pointa son verre vide.

Pendant qu`il lui versais un autre verre,Madouri s`empressa de lui glissé quelque mots.

-Merci l`ami.Il parrait que vous ete l`homme a conaitre sur cette ile.Je me demandais, si vous connaiteriez un endroit ou je pourrais me trouvé un travail, une quete,une mission quoi.

Le tavernier s'approcha de Madouri et lui servit les bieres qu`il demandait. Les nains etaient réputés pour pouvoir prendre de l'alcool, beaucoup d'alcool, sans pour autant tomber dans les pommes. Et bien Kadin etait de ceux la.

-Et bien, l'ami, avant de vous dévoiler les secrets de cette île, quoi que certains me sont encore tout à fait inconnu, j'aimerai que vous me parlez de vous. Parlez moi de votre pays, de vos us et coutumes, de votre métier. Je ne peux vous embaucher sans vous connaître complétement. Et d'abord, comment vous nommez-vous ?

-Merci bien l'ami pour ces bieres. Je me nomme Madouri Mir`kadin, tu peux m'appeller Kadin, je viens d'un village pas tres connu du nom de Yirdiwnot, un village Nain. J'ai été élévé pas un dénommé Rmalord, peut-être le connais tu? Il est tres connu chez les Nains. Il ma enseigné à me battre, à me controler et par dessus tout à recolter, travailler quoi. Il avait sa propre mine de fer, or, argent et diamant. Alors si tu veux savoir mon métier, c' est un peu ce que je faisais pendant 10ans. Mes parents ont été assasinné par Tounaa, une bande d'orc qui semait la terreur pres de mon village natal. J'aimerais bien les retrouver, si vous savez ce que je veux dire. Alors c'est à peu pres cela l'ami. Maintenant je suis ici.

Le tavernier écouta Kadin tres attentivement et en même temps lui serva un verre d'un alcool qu'il n'avait jamais bu de sa vie. Premiere fois à tout.

..

Lilibeth se rendit compte en observant le nain que dans son cas, la seule bière enchanteuse d'Orgulas aurait suffit à le conquérir. Quelque chose lui disait qu'elle le verrait souvent dorénavant.

L'heure du déjeuner touchait à sa fin et elle pouvait enfin se prendre quelques minutes de repos pour donner un peu de répit à ses jambes. Elle s'attarda donc au comptoir et prêta l'oreille à l'histoire de... Madouri, ainsi s'était il présenté. Ne disait on pas que la curiosité était femme après tout!

Quand il les informa des circonstances qui conduisirent ses parents vers la mort, elle ne put réprimer une expression d'inquiétude.

Quelques clients avaient déjà quitté la taverne, elle profita donc de cela pour s'éclipser et aller nettoyer les tables qui venaient de se libérer. Elle le fit machinalement, perdue dans ses pensées alors qu'elle revoyait mentalement les faits. La jeune femme pensa de nouveau à l'agression verbale de Diorne peu après son arrivée et maintenant les paroles amères de Madouri. Y avait-il de l'animosité entre la race des nains et celle des orques? Beren en était il conscient? Elle tourna son regard vers lui. Il était toujours dans son coin au fond de la salle, sage comme une image et elle ne pouvait croire en le dévisageant qu'il aurait lui mème put se salir les mains de telle sorte... il semblait si...calme, presque ingénu!

Elle n'avait plus notion du temps qui s'était écoulé. Perdue dans ses pensées, Epoke avait délaissé son compagnon, pas plus bavard qu'elle. Les yeux dans le vague, elle peinait à finir son Moà. Même si des tables avaient était dressées spécialement pour les "demi-potions", en cuisine, ils n'en réduisaient pas moins la quantité des mets : ogres et halfelins avaient le même plat. Son verre vide, la fatigue et l'alcool engourdissait son esprit. En soupirant, elle repoussa son assiette encore à moitié pleine, et pris congé de Diorne. Entre temps, un nain s'était dirigé vers le bar. Décidément, c'est toujours aux tavernes qu'on en trouve le plus! Doucement, elle s'approcha du comptoir, et comme lors de son arrivée, se hissa sur un tabouret grinçant, pour être à la hauteur du tavernier. On parlait affaire, et ça tombe bien, puisque c'était en partit pour ça qu'elle
s'était joint à eux.

"Pardonnez mon importunité... Je cherche moi aussi quelques occupations..."
En liant le geste à la parole, elle posa son arc sur ses genoux en souriant. Son attention se porta ensuite sur sa bourse, dont le contenu s'allégeait de jour en jour.

"Je resterais aussi pour la nuit." Elle avait ajouté cette phrase dans un murmure presque inaudible, soudain submergée par l'angoisse : mais après, où pourrait-elle aller?

..

Le plancher de la taverne était si crasseux en fin d'après-midi que Lilibeth n'attendit pas le départ des derniers clients pour y donner un premier coup de serpillière. Elle essorait cette dernière et se passait l'avant bras sur le front pour en essuyer les petites perles de transpiration qui vinrent s’y former, lorsque Beren fit retour dans le local, déposant derrière lui une trainée d’empreintes allant de l’entrée au comptoir, puis de là vers le fond de la salle à sa place habituelle!
Le dos et les jambes en feu de la jeune femme criaient pitié. Dieu seul savait combien elle bramait de se retrouver enfin allongée entre les draps d’un bon lit moelleux. Elle du fermer les yeux pour ne pas se laisser transporter par l’irascibilité qu’elle sentait monter inexorablement. Dans le fond, il ne l’avait pas fait exprès, se répéta t’elle à plusieurs reprises pour se calmer.

Ceci dit, il semblait nécessiter de quelques notions élémentaires de bonnes manières. Il aurait donc reçu sa première leçon dans les minutes qui suivirent. Elle étala nouvellement la loque imbibée d’eau sur le sol et en suivit les traces jusqu’à ses pieds, levant ensuite ses yeux ambrés à la hauteur des siens. Était-ce du à la fatigue ou à ses membres endoloris, elle ne le savait point, mais toute trace de peur dans son regard semblait avoir disparu malgré son imposante carrure.

- Beren, fais moi plaisir et essuies tes bottes sur le chiffon humide s’il te plait, lui demanda t’elle d’une petite voix trahissant sa fatigue, en la lui indiquant de la main.

..

L'orc allait s'exécuter quand une sensation bizarre s'empara de Lilibeth à l'improviste. La taverne se fit étrangement silencieuse et elle se retourna vers la porte d’entrée, suivant les regards apeurés des clients. Quand elle réalisa la cause d’un tel effroi , elle écarquilla deux yeux ronds de stupeur et lâcha inconsciemment le manche de son balais brosse, dont l’écho de la chute résonna probablement jusqu’aux chambres tant le silence se fit opprimant.
Elle fit rapidement le tour de la tablée, renversant au passage le seau, dont l’eau sale se répandit rapidement sur le plancher, mais elle n’en avait que faire! Elle se plaça dans le dos de l’orc, s’agrippant à ses épaule à la recherche de sa protection et se cramponnant instinctivement à celles-ci de plus en plus au fur et à mesure que le titanesque animal se rapprochait d’eux, ne laissant passer que son bout de nez derrière la nuque de Beren.

Ce fut sous l’émerveillement de toute l’assemblée que le loup posa ensuite paisiblement son museau au creux des jambes de l’orc et Lilibeth put enfin reprendre son souffle et relaxer ses doigts crispés. Puis elle fut prise par le désarrois voyant le travail qui l’attendait après toutes ces émotions.

Orionnos avait été rapatrié en ville par Beren sur demande d'Orgulas. Cela faisait déjà un petit moment qu'il était arrivé mais Orionnos avait flâné vers les nouveaux magasins.

Mais maintenant, il était temps d'aller discuter avec le Tavernier. Pressant le pas, Orionnos arriva devant la porte et dans un geste brusque, poussa fortement.

Celle-ci s'ouvrit rapidement, mais aussi vite se referma sur Orionnos, qui dans un petit saut, l'esquiva pour se retrouver juste devant.

La salle était pratiquement vide, mais il ne prêta aucune attention aux quelques âmes encore présentes. Seul son entretien avec Orgulas était nécessaire, car si le Gnome lui avait demandé quelque chose, cela était fort important.

Me voilà mon cher, que t'arrive t il. Mais avant tout, sert moi un verre de vin et prend en un aussi.

En attendant le breuvage, Orionnos posa son regard sur une jeune demoiselle qui faisait le service.

*Une nouvelle!!* se dit il. *Comment m'amuser?*

Cherchant quelle farce il pourrait mettre en oeuvre, il en oublia Orgulas, qui attendait avec les deux verres. Soudainement rattraper par la raison de sa présence ici, Orionnos se retourna et fit face au Tavernier.

A notre santé et allons y pour l'explication.

Arfff! Mais qu'est ce que l'ange t'a fait de mal pour en vouloir de telle manière à toutes ses protégées? :(

L'halfeline était assise au bar en attendant qu'on daigne lui apporter un peu d'attention, lorsqu'un petit être entra à son tour dans la taverne. Elle ne put se l'expliquer, mais une sensation étrange l'empêchait de détourner son regard des yeux du gnome que le tavernier alla saluer à peine eut-il passé le pas de porte.

L'animal, de son côté, semblait comblé par les caresses de l'orque et se leva gentillement pour rejoindre son amie, non sans avoir préalablement remercié son nouvel ami pour la tendresse reçue. Arrivé à la hauteur de l'halfeline, celle-ci le regarda et lui demanda.

- Je peux savoir ce qui t'as pris ? Depuis quand tu joues au gentil toutou avec les orques ?

- Il y a encore beaucoup de choses que tu ignores sur moi et tu devrais apprendre à te fier à mon flair. Saches que je ne fais jamais rien sans de bonnes raisons. Tu comprendras ce que je veux dire plus tard. Répondit le loup d'un air détendu.

Malgré la présence du loup à ses côtés, elle ne pouvait s'empêcher de lancer des coups d'oeil en direction du gnome qui s'était à présent attablé avec le tavernier et trinquait avec ce dernier.

- J'ai un sentiment étrange envers cet être. Dit l'halfeline au loup en lui indiquant de qui elle parlait. Peux-tu me dire ce que tu ressent en le voyant je te prie ?

Le loup acquiesça d'un léger coup de tête, puis il dirigea son museau en direction du gnome et se mit à humecter l'air.

-Hummm !  Pas étonnant que tu ais réagit. Dit le loup.

- Quoi ?  Qu'entends-tu par là ?  Demanda l'halfeline intriguée.

- Je ne peux l'affirmer pour l'instant, mais quelque chose le lie à toi. Répondit l'animal.

L'halfeline n'insista pas, se disant que le loup devait avoir ses raisons pour ne pas en dire plus pour le moment. En outre, elle commençait à sentir des regards se poser sur elle, sans doute par des personnes étonnées de la voir converser avec l'animal dans un langage inconnu de tous.

Orionnos avait écouté la demande d'Orgulas, mais pour une fois, pas un mot lui vient.

Tu souhaites que je m'en occupe, je pense que tu me crois plus doué que je ne le suis. J'ai beau avoir connaissances d'art particulier, comment pourrai je arrêter ce que tu m'as dit.

Mais je ne peux refuser ta demande, tu es pour ainsi dire un de mes frères. Alors j'accepte, mais je te préviens, pense déjà à prévoir votre fuite de cette ile.

Car même si je me bat avec ma vie, il y a de forte chance que je ne sois le gagnant.

Orionnos avait un air inquiet, émotion qui n'avait jamais ressenti avant. Il prit la fiole tendu par Orgulas, bu son fin de verre d'une traite, et descendit du tabouret.

Et bien je m'y attele tout de suite, pas la peine d'attendre plus longtemps. Je préfère te faire mes adieux tout de suite, j'ai eu grand plaisir à te rencontrer et à partager un peu de cette vie sur cette ile.

Mais avant, je dois faire une chose qui laissera mon nom sur cette ile.

Et là sans attendre, Orionnos ouvrit son grimoire et récita une formule.

Kzi oz mzgfiv wv glfgv xslhv, q'rmeljfv ov gvnkh vg o'vhkzxv. Jfv xv orvf hglkkv hz xlfihv, vg ivglfimv wlfav svfivi zezmg.

Orionnos eu un grand sourire en rangeant son livre, et sortit de la taverne sous le regard éberlué des quelques personnes présentes.

Et lorsque la porte se referma sur le Gnome, un tourbillon étincelant jailli et le sort s'activa.

Maintenant, qu'il était seul, Orionnos alla sur la place du village, et sans hésitation, bu d'une traite la fiole d'Orgulas.

Et ce fut dans un nuage de poussière scintillante, qu'Orionnos disparu de ce monde.




PS:
Traduction: Par la nature de toute chose, j'invoque le temps et l'espace. Que ce lieu stoppe sa course, et retourne douze heures avant.

Descriptif: Ce sort ne vous fait pas retourné 12h en arrière, il a juste refaçonner vos esprits, pour vous faire croire que vous êtes encore en journée au lieu de la nuit. Donc pour tous les personnages dans la taverne, je dirai qu'il est 14h au lieu de 2h. Donc pour vous la journée continue ^^

La fin du sort prend effet 24h plus tard ou si vous sortez de la taverne. Si quelqu'un rentre, il n'est pas soumis au sort.

Bon courage.

Je parie que tu l'as fait exprès rien que pour enquiquiner ma pauvre petite serveuse... ! Lilibeth va devoir dormir 2 jours de suite pour se reprendre. J'ai toujours su que le premier jour de travail était le plus dur... mais là on exagère!!!
:lol!:

Le loup se coucha aux pieds du siège de son amie et se laissa aller tranquillement au sommeil.

L'halfeline, quand à elle, continuait de scruter le gnome du coin de l'oeil. Son esprit semblait être attiré par cet être haut en couleur qu'elle n'avait pourtant jamais rencontré. Comment un lien pouvait-il exister entre eux alors qu'ils étaient deux inconnus l'un pour l'autre ? Elle l'ignorait.

Elle fut rapidement extirpée de ses réflexions lorsque le gnome se leva et ouvrit devant lui un étrange grimoire avant de prononcer un genre d'incantation. Mais rien ne se produit à cet instant et le petit être s'en alla sous l'étonnement général.

Cependant, au moment ou la porte de la taverne se ferma, des milliers de petites lumières apparurent dans les airs et se mirent à tourbillonner dans une danse magique. Toutes les personnes présentes semblaient subjugués par ce spectacle et ne purent en détourner le regard. Puis, en un éclaire, les lumières disparurent dans le néant où elles avaient pris vie.

A partir de ce moment, touts reprirent leurs activités comme si rien ne s'était produit. L'halfeline regarda tendrement son compagnon endormi à ses côtés, le souffle calme et l'air apaisé. Il était temps pour elle de se détendre également, mais son ventre lui rappela soudain qu'elle n'avait rien mangé depuis un bon moment déjà. D'une douce voix, elle interpella alors le tavernier dans l'espoir de lui commander quelques victuailles.

- Veuillez me pardonner, je m'en voudrais de vous déranger dans vos occupations, vous m'avez l'air en effet fort pris en ce moment. Dit-elle d'un ton enjoué. Je n'ai rien avaler depuis longtemps et un bon repas ainsi qu'un peu d'eau fraîche ne serait pas de refus.

La belle posa alors sur le comptoir quelques pièces dorées, espérant que cela suffirait pour la nourriture. La mi-journée n'était passée que depuis deux petites heures, ils devaient donc sûrement servir encore à manger.