Entrée de la taverne

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Le plancher était de nouveau propre et sec. Orgullas lui fit un signe de la tête pour lui indiquer le plateau sur le comptoir avec les boissons prêtes à servir et qu’il avait préparé pour l’halfeline et le géant. Elle lissa son petit tablier noir, comme pour vouloir se débarrasser de poussière imaginaire, avant de soulever sceau et balai qu’elle fit disparaitre rapidement dans un placard spécialement conçu pour cet effet.
Puis après s’être lavé et essuyé les mains, elle saisit le plateau et jouant de ses hanches, elle reprit à virevolter entre les tables pour arriver enfin à la hauteur du grand tas de pierre qui était manifestement très occupé à conter quelques unes de ces aventures passées.

- Désolée de vous interrompre, fit-elle poliment en plaçant les verres devant chacun d’eux

Le loup, toujours attentif et vigilant, ne détacha pas une seule minute ses yeux d’elle durant toute l’opération, ce qui la fit sentir un peu mal à son aise, bien qu’elle n’avait rien à cacher ou à se reprocher quant à la qualité de son service. Mais le regard de l’animal était si charismatique qu’il semblait vouloir vous percer l’âme. Pourtant il n’avait rien d’agressif en cet instant et son poil si soyeux et luisant faisait présager une douceur incomparable au toucher.

- Bien, n’hésitez pas à me faire signe en cas de besoin. Lança-t’elle enfin avant de s’éloigner.

Comment ne pas répondre à l'invitation du tavernier ? Celle ci tombait à pic et le gnome était décidément plus qu'il n'en laissait paraître...
Toute fois, avant de rejoindre son futur employeur, Sarel revint vers le nain et lui glissa ces quelques mots:
"Vous pouvez vous détendre encore quelques temps, j'ai quelques affaires à régler. Je reviendrais vous voir en temps utile. A tout à l'heure."

Puis il s'éloigna calmement du comptoir pour rejoindre d'un pas tranquille la table du fond de la salle et s'assit face à l'aubergiste puis l'observa, attendant qu'il commence la conversation, ainsi que son verre.

*Voyons ce que tu as à me proposer petit personnage mystérieux. Voyons quelles tâches feront de moi le digne héritier de Zadkiel*

L'homme qui allait l'embaucher revins vers lui et lui dit de se détendre. Diorne avait envie de combat, mais il devrait patienter, assis à une table il y avait un obsidien et une halfeline qui discutait, Diorne l'entendait raconter moule aventure. Il décida donc de se mettre a une table a coté pour mieu entendre ses aventure, il devait avoir beaucoup d'expérience, il serait de les écouter pour les mettre en application si il lui arrivais quelque chose de semblable.

Diorne se dirigea donc sur une table a coté de celle de l'obsidien. Il leva la main pour appeler la serveuse, et quand la serveuse l'aperçut il tendit l'oreille vers la table d'à coté.

"Il dit a l'intention de l'obsidien. Excuser moi, cela ne vous dérange pas si j'écoute vos histoire ?"

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Zadkiel s’était assis à la table d’Orgulas. Alors que le tavernier prenait un des deux verres, le roublard semblait attentif aux prochaines paroles de son interlocuteur.

Mon ami, de terribles maux envahissent cette île la basculant petit à petit dans le chaos, le désordre et la désolation. Notre ennemi est terrible, vicieux et imprévisible. J’ai envoyé, il y a peu de temps quelques aventuriers, à la recherche d’une plante me permettant de créer une potion pour lutter contre ce mal. Mais l’ennemi se fait plus fort de jour en jour et j’ai appris dernièrement qu’il souhaitait s’accaparer d’un artefact pouvant l’aider dans la destruction de notre monde. Il faut à tout prix arriver avant lui à le récupérer et je compte sur vous et vos nouveaux compagnons pour m’y aider.

Maintenant que vous connaissez cette terrible nouvelle, il est temps que je vous dise quelques détails qui pourraient vous aider dans cette quête. Il est dans des temps anciens, des hommes qui, pour lutter contre un fléau du Nord, avaient à l’aide d’un magicien des plus expérimenté, fabriqués un collier. L’objet avait selon ce qui j’ai pu déchiffrer dans de vieux parchemins, de tels pouvoirs que son porteur en devenait immortel. Toujours est-il que les hommes réussirent à chasser leurs ennemis mais qu’un des leurs, avide de pouvoirs, voulu s’emparer du précieux bijoux. C’est à ce moment là que le volcan se réveilla, détruisant une grande partie de l’île et exterminant nombres d’être vivants. D’après ce que je sais, l’artefact aurait été vu pour la dernière fois dans les ruines d’Iril Elrohir au Nord Est de l’île. Beaucoup d’aventuriers partirent à sa recherche mais aucun ne revinrent de leur expédition. Voilà vous savez tout maintenant sur cette mission. Si vous êtes toujours partant, rendez-vous demain matin à la sortie du village, faites en part à vos compagnons. Puisque vous êtes peu habitués de ces contrées, j’enverrai Beren l’orque pour vous aider, il connaît l’île comme sa poche et saura vous guider pour atteindre les ruines. Surtout ne dites rien sur cette affaire, je compte sur votre silence. Celui-ci nous permettrait d’avoir une longueur d’avance sur nos ennemis.

Puis, le tavernier Orgulas regarda son interlocuteur droit dans les yeux.

J’ai confiance en vous, ne me décevez-pas Zadkiel.

Le tavernier se releva et se dirigea derrière son comptoir laissant le roublard méditer sur ce qu’il venait de lui raconter.

j'ai ouvert un topic "l’artefact mystérieux", rendez-vous sur ce topic pour débuter cette mission. L'histoire commence donc par le rendez-vous aux aurores....

( très bien merci, nous nous rendrons sur le topic dès que l'obsidien sera venu me voir.)

Tandis que le tavernier lui parlait de toutes ces graves choses, Sarel pris un verre et sirota la liqueur sucrée. Alors que le doux breuvage déscendait dans sa gorge, y laissant la brulure caractéristique de l'alcool, Sarel buvait les paroles de son interlocuteur.
Ainsi, un mal inconnu prévoyait de détruire ce monde...Peut être était ce le même mal qui avait provoqué l'attaque des morts vivant à Geridwë...En soi, l'idée ne déplaisait pas à Sarek mis a part une chose: si ce continent était détruit alors qu'il était dessus, il sert mort. Et cela le génait plus qu'autre chose.
D'après l'aubergiste, le ocllier devait être récupéré avant que le mal ne le trouve, ce qui signifiait que ce "mal" n'était pas immortel et avait besoin de puissance. Ce fameux collier devait aussi comporter certains contre coup ou ne pouvait être porter que par certaines perosnnes, car sinon, un être s'étant révélé aussi fin joueur qu'Orgulas ne prendrait pas le risque de confier à des quasi-inconnus la mission de le retrouver.
Car être immortel n'était pas dépourvu d'attraits et s'i'avait put, Sarel aurait bien gardé pour lui ce légendaire collier.
Sans compter le fait qu'il était possible que ce mal destructeur soit le tavernier lui même, auquel cas lui ramener le collier serait l'avantager dans sa quète...mais alors, il y aurait de plus grande chance pour qu'une fois la destruction venue, Sarel bénéficie de la clémence de son employeur, ou encore que, connaissant le point faible de celui ci, il puisse déjouer ses plans plus facilement...

Enfin, il verrait bien en temps et en heure comment se passerais tout cela et comme à son habitude, il agirait là où il trouverais le plus grand intéret.

Cela étant, Sarel se leva, paya une chambre à l'aubergiste et revint à la table pour finir tranquillement son verre.

Il lui fallait attendre que l'obsidien vienne à lui. Si vraiment ils devaient combattre, ce dernier serait utile. Sans même parler de ces problèmes, le géant semblait familier de ces lieux et sa connaissance des anciennes légendes semblait immense. Dans la recherche d'un artefact perdu, ce genre de compétence s'avèrerait des plus utile.

Invité

Attablée avec l'Obsidien, son ami couché à ses côtés, l'halfeline écoutait avec grand intérêt les histoires qui lui furent contées. Cependant, Seizhe resta très mystérieux et elle ne put savoir que très peu de choses sur lui. Par contre, sa connaissance semblait infinie et sa voix avait le don de transporter l'esprit de celui qui l'écoute dans les plus fabuleuses contrées. Elle fût d'ailleurs étonnée d'apprendre que Seizhe avais un temps côtoyé le clan de la forêt, dont son compagnon était le digne représentant en cette taverne, ce qui signifiait également qu'il avait dû faire halte ou passer aux abords de son village, aujourd'hui détruit.

Alors que Seizhe narrait sa rencontre avec d'étranges petits êtres ailés, il fut interrompu par l'étranger masqué qui se présenta sous le nom de Sarel. Il voulut s'entretenir seul à seul avec l'Obsidien tout en s'excusant d'avoir fait irruption au milieu d'une aventure si captivante. Mais Seizhe lui demanda d'être un peu patient et lui offrit un verre avant de reprendre son récit qu'un nain était d'ailleurs venu écouter, s'installant à la table juste à côté.

Puis, il demanda à la demoiselle en face de lui de lui narrer ses propres histoires, mais cette dernière se renferma aussitôt sur elle-même. Ses yeux se mirent à rougeoyer intensément et baissant la tête, elle chuchota :

- Peu importe mon passé, seul ce qui est aujourd'hui et ce qui fait demain compte.

Elle se redressa soudain comme si de rien n'était, et dit d'une voix gaie et enjouée :

- Il se fait tard à présent. Je suis navré de mettre ainsi un terme à une si agréable discussion, mais il me faut m'entretenir avec le tavernier. J'espère vivement avoir l'occasion de vous revoir et d'avoir à nouveau le bonheur d'en apprendre plus sur votre personne ainsi que vos aventures. Pardonnez-moi encore et une bonne soirée à vous.

L'halfeline se leva, invita le nain à prendre place sur le siège prévu pour les êtres de petite taille et se dirigea en direction du comptoir derrière lequel Orgulas était retourné et recommençait à s'afférer. En chemin, elle s'arrêta à la hauteur de Sarel qui dégustait tranquillement son verre.

-Vous pouvez le rejoindre à présent. Mais sachez qu'il ne m'est nullement besoin de me trouver à proximité pour entendre les plus bas murmures. Un petit sourire s'esquissa alors aux coins de ses lèvres.

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Le loup écoutait d'une oreille les histoires de Seizhe lorsque son attention fut attirée par l'homme au masque qui s'était approché de la tablée. Le loup n'avait d'ailleurs que peu de confiance en ceux qui cachaient aisni leur visage. Il ne laissa cependant rien paraître et se contenta de le regarder fixement. Puis, l'homme se retira sous la demande de l'Obsidien et il se laissa aller à nouveau à ses rêveries en gardant malgré tout un oeil sur ce qui se passait alentour.

Son amie se leva alors et quitta la table pour aller rejoindre le tavernier. Il se redressa doucement sur ses pattes et s'étira longuement. Il avait nullement l'intention de suivre sa compagne d'un bout à l'autre de la taverne et décida d'aller parler quelque peu avec la serveuse afin de la rassurer une bonne fois pour toute et lui faire comprendre qu'elle n'aurait jamais rien à craindre de lui tant qu'elle ne s'en prenait pas à sa protégée. Il s'approcha alors de la jeune femme et lui dit de sa voix la plus douce :

-Veuillez m'excuser si je vous ai effrayé, mais je puis vous garantir que vous n'avez rien à craindre de moi. Je conçois tout à fait que ma carrure et mes crocs ne vous apportent que peu de confiances et cela est normal. Je ne cherche nullement à vous amadouer, mais j'aimerai vous demander une faveur,...

Il se rapprocha et demanda à la serveuse :

-Pourriez-vous avoir la gentillesse de me gratter juste derrière l'oreille droite, j'avoue avoir quelques peines à le faire moi-même.

Ce n'était là qu'une piètre excuse, mais c'était le seul moyen qu'il avait trouver pour se faire accepter d'un être aussi craintif que ne l'était Lilibeth.

Sarel était plongé dans ses pensées lorsque l'halfeline discutait tout à l'heure avec l'obsidien vint le trouver pour le prévenir que l'obsidien était libre d'une manière légèrement déplaisante.
Cette créature déplaisait à Sarel. Il en avait déjà croisés quelques un à Géridwë et l'impression qu'ils lui avait laissé etait celle de petits être retors et dont on ne comprend jamais ce qu'ils ont derrière la tête.
Comme les autres, celle ci semblait ne jamais perdre une occasion pour rire ou pour se moquer. Il aurait put aisément lui faire rendre gorge pour sa déplaisante remarque et il en avit l'envie mais il se souvint à temps du protecteur de la jeune voyageuse. Et puis attaquer aussi ouvertement ne présenterais pour lui aucun avantage...
Enfin, avant que l'halfeline ne reparte, il put lui glisser:

"Merci bien charmante enfant. Puissent vos oreilles rester à jamais aussi fine"

*Un jour peut être je te les arracherais et tu pourras profiter du bruits qu'elles feront en se déchirant...*

L'obsidien était libre, et s'était tout ce qui comptait pour l'instant.

Sans perdre un instant, Sarel vida brusquement son verre puis se leva.
Il se dirigea sans ambages vers la table où se trouvait l'obsidien et le nain.

*Quelle réunion fortuite mes "amis". Tant mieux, je n'aurais pas à me répeter.*

Un fois arrivé, il salue le géant de pierre et dit:

"On vient de me signaler que votre précédent entretien était momentanément terminé. Puis je permettre de réitérer ma proposition ?"

Seizhe fut surpris de la réaction de Belladonne, et il pu sentir une grande douleur et haine lorsque les yeux de la petite halfelin brillèrent.

Celle ci pris congé tout de suite après, mais fut vite remplacée par un Nain, Diorne, et suivit de très près par le jeune homme masqué, réitérant sa demande.

Mais prenait place et expliquez vous donc, vous m'avez l'air si empressé de m'entretenir, que je ne peux vous le refuser maintenant.

Permettez moi de me présenter avant tout, je m'appelle Seizhe, et vous donc Messieurs.

Content que sa demande obtienne enfin échos auprès de la vénérable créature, Sarel prit le temps d'inspirer longuement avant d'annoncer sa réponse:

"Mon nom est Sarel. J'aurais voulu faire appel à vous pour une aventureque j'aimerais conduire. Pour cela je dois me rendre en territoire sauvage et donc je recrute des aventuriers qui serait prèts à m'accompagner jusqu'à l'autre bout de cette île our un peu d'aventure et quelques pièces d'or. Ainsi, je suis déjà accompagné par ce nain, et, votre taille me paraissant appréciable, c'est tout naturellement que je vous le demande: ètes vous intéressé par ma proposition ?"

Là, Sarel marqua un légère pause, pour reprendre son souffle et regarder son auditoire: le nain avait en effet suivi la conversation, ce qui était naturel puisqu'il faisait partie de l'aventure à suivre.
Puis il reprit sur le même ton:

"Si ma proposition vous a intrigué, et je n'en doute pas, et que vous souhaitezvous joindre à moins ou au moins avoir de plus ample informations, je vous invite à me rejoindre à la petite table au fond da la salle"
Fit il en désignant la table dont il venait.

"Bien évidemment, vous ètes invité aussi Diorne.
Mais je ne vous dirais rien de nouveau avant que vous ne m'aillez rejoint à l'abri des oreilles indiscrètes: certains secrets dovent le rester du grand public et je ne tient pas à étaler mes affaires devant tout le monde."

Puis, il se leva sans plus attendre et alla s'asseoir à la petite table au fond de l'auberge ou tronait encore la bouteille et les gobelets.
Cette créature semblait curieuse et attirée par le savoir. Il était certain d'avoir réussit à attirer l'attention de l'obsidien par une annonce aussi pourvu en non dit. Il n'avait plus qu'à attendre, et demain tout serait pret pour partir aux ruines. Comme prévu...

Diorne qui voulais en savoir plus, commença a suivre son employeur au fond de l'auberge pour que personne ne puisse entendre d'avantage leur conversation.

"Alors dite nous en plus sur l'aventure."

Invité

L'halfeline surveillait du coin de l'oeil son compagnon qui s'entretenait avec la serveuse.

* Il n'a rien trouvé de mieux que de jouer le bon chien-chien pour se faire accepter. C'est assez bien pensé, mais je crains finalement qu'on ne le sous-estime et un malheur serait si vite arrivé dans ce cas. Je ne voudrai pas que quelqu'un s'en prenne à lui en le pensant aussi gentil qu'un agneau pour s'apercevoir trop tard qu'il a affaire à une bête sauvage qui n'apporte son amitié qu'à ceux qu'il en estime dignes. Il faudra vraiment que je lui parle une fois que nous serons sortis de ce lieu.* Se dit-elle.

Elle détourna lentement le regard de l'anmial et de Lilibeth pour le poser sur l'étrange assemblée qui s'était formée à la table qu'elle venait tout juste de quitter. Elle n'eut pas besoin de tendre l'oreille pour entendre ce qui se disait et s'amusa que l'homme masqué ai décidé de s'installer sur une autre table qui se trouvait en retrait au fond de la taverne.

*Tu peux bien utiliser tous les subterfuges que tu penseras nécessaires pour être le plus discret possible, mais en agissant de la sorte tu n'en attire que plus l'attention sur tes maniguances !* Pensa t'elle interieurement.

Puis elle se retourna et adressa son plus beau sourire au tavernier. Elle voulait avoir plus d'informations sur les lieux ainsi que sur les créatures qui s'y trouvaient. Il lui fallait se préparer aux éventuelles rencontres qu'elle pourrait faire sur cette île et Orgulas semblait le mieux placé pour la renseigner et ses mises en garde seraient très précieuses.

- Pardonnez-moi cher ami, mais je désire savoir si vous auriez quelques minutes de votre précieux temps à me consacrer ? Demanda t'-elle de son ton le plus aimable

Seizhe trouva Sarel bien mystérieux pour une simple ballade, mais n'ayez pour l'instant pas d'autre occupation, il se dirigea vers la table.

Prenant une chaise, Alors jeune homme, en quoi pourrais je vous aider. Expliquez moi, mais pas avec quinze mots par respiration.

Ah attendez, j'ai une petite faim, et faisant signe à la serveuse, il attendit sa venue sans prêter attention aux deux comparses attablés avec lui.

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A l'approche silencieuse du loup, Lilibeth ne put retenir un bond de surprise mélangé à une crainte naturelle quand ce dernier lui adressa la parole, l'invitant immédiatement à se calmer. Facile à dire, tout une autre histoire que de mettre ses conseils en pratique! pensa t'elle.
Automatiquement, ses doigts se crispèrent fortement sur le tissu humide qu’elle utilisait pour nettoyer les tables jusqu’à ce que leurs pointes ne virèrent au blanc tant elle le serrait. Elle chercha du regard celui de sa jeune compagne halfeline qui, occupée en une conversation qui paraissait être des plus intéressantes, ne semblait nullement consciente de sa détresse.
La serveuse esquissa un sourire nerveux et le loup la sentant si mal à l’aise lui fit une requête qui en un premier temps, la figea sur place de stupeur. Puis elle se laissa convaincre par les yeux de l’animal que se firent aussi doux que ceux d’un agneau.
Non sans hésitation, Lilibeth allongea lentement une main frémissante, puis elle ne put résister à la douceur de son poil et ses nerfs se relaxèrent enfin au fil des caresses qui se firent de plus en plus assurées et convaincues.
Elle vit le géant de pierre lui faire signe de la main pour réclamer sa présence à sa tablée et se fut à ce moment précis qu’elle se rendit compte que son initiale sensation de frayeur venait de s’estomper pour faire place à un réel plaisir auquel qu’elle regrettait déjà de devoir mettre un terme si rapide.

Elle sourit timidement au loup avant de retirer sa main en espérant d’avoir l’occasion de répété cette petite pause encore maintes et maintes fois.

Une fois arrivée à la hauteur de l’Obsidien, elle en attendit la commande

Alors que le trio s'installait à une table pour discuter affaire, Orgulas vit devant lui se présenter l'halfeline. Celle-ci semblait vouloir bavarder avec le tavernier. Malgré son humeur massacrante du jour, le gnome ne put résister au regard de l'herboriste.

Soit, ma belle. Peu de clients aujourd'hui me permettent de prendre le temps de discuter. Que voulez-vous donc savoir ? Il est un fait à ce jour que je puis vous réveler : je n'ai encore croisé un être de votre race sur cette île. De plus votre compagnon me rapelle vaguement un très vieux souvenir encore douloureux lorsque le temps vire à la pluie....

Orgulas s'était perdu quelque peu dans ses pensées, oubliant un instant son interlocutrice.

Invité

Belladone fit un grand sourire au gnome lorsque celui-ci se mit à regarder dans le vide d'un air pensif. Elle attendit quelques instants avant de sortir Orgulas de ses rêveries.

- Je suis navrée que mon ami vous ravive le souvenir de vieilles blessures. Je ne pense pas qu'il vous en fasse un jour de nouvelles, mais c'est là une chose que je ne peux malheureusement vous garantir.

- Et puis vous savez, nous vivons une Epoque de changements. Les peuples sont massacrés par un mal grandissant dans l'ombre, obligeant les rescapés à fuir hors de leurs frontières pour se réfugier dans de nouvelles contrées où ce mal n'a pas encore abattu son emprise. Bien que l'ombre se cache partout où le regard se pose. Mais tout ceci ne vous est pas inconnu, je suppose.

La jeune Halfeline eut un regard plus qu'explicite à l'égard d'Orgulas. Ses yeux brillèrent sous la lumière des chandeliers qui faisaient danser les ombres à chaque petit souffle d'air. L'endroit baignait dans une magie inexplicable, ce qui commençait à perturber Belladone qui demanda un verre d'une eau bien fraiche au tavernier avant de reprendre.

- J'aimerai tout d'abord vous demander si vous n'auriez pas vu cinq hommes à l'allure étrange qui aurait jeté l'ancre il y a quelques jours de cela ? Ces êtres semblent sortis tout droit du royaume des morts tant leur teint est blafard et leurs yeux sans vies.

Elle s'interrompit un instant lorsqu'Orgulas lui tendit son verre d'eau. Elle sortit alors de l'une de ses poches une minuscule bourse contenant seulement trois petites feuilles toutes bleues que l'herboriste mit dans le verre. Les feuilles se dissolurent instantanément, ne laissant plus aucune trace de leur passage dans l'eau limpide.

Sans prêter attention au regards interrogateurs et intéressés du tavernier, elle continua sans lever ses yeux de sa boisson.

- Je suis persuadée que vous avez connaissance de tout ce qui se passe en ces lieux et la nouvelle de l'arrivée de tels personnages n'aurait pu manquer de vous être apportée. Alors, cela vous dit-il quelque chose ?

La jeune serveuse était à coté de lui, et attendait. Seizhe porta les yeux sur elle, et sans quitter son regard, il passa commande.

Servez à ces messieurs une boisson de leur choix, s'il vous plait. Quant à moi, je souhaiterai un pichet d'eau claire, accompagné de quelques légumes et fruits frais.
Et si vous aviez, je prendrai bien quelques céréales en plus.

Puis revenant aux deux comparses attablés avec lui, il fixa Sarel sans un mot et attendit. Les yeux de Seizhe ne quittaient pas son masque qui ne pourrait pas le protéger éternellement.

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Lilibeth esquissa de la tête tandis qu’elle prit la commande et quand l’homme de pierre eut terminé, elle tourna son regard vers l’homme des mystères. Que voulait il donc cacher derrière ce masque si froid et anodin? Un visage trop défiguré pouvant heurté la sensibilité de son entourage? Ou était-ce plutôt une âme mutilée par un passé trop lourd à supporter et qu’il tentait ainsi de protéger de toute agression future?

Peu importait ses raisons, mais certes, ce fut lui seul à choisir le masque aux linéaments tranchants qui convenait à sa personne et par conséquence à sa psyché. Et il avait beau dissimuler ses traits de chair à la société, son camouflage n’en disait pas moins sur sa personne! Il était probablement tout aussi sournois que son déguisement et sa façon de parler à voix posée, soufflant presque ses mots en de faibles murmures ne faisait que renforcer son intuition.

Tandis qu’elle se perdait dans ses considérations silencieuses, elle vit le nain commencer à gigoter sur sa chaise, peut être impatient de voir son tour arriver pour satisfaire sa soif et sa faim à l’occasion.

Finalement, avoir des conatct avec cet être étrange serait profitable.
Sarel serait spument amené à cotoyer beaucoup de personnes différentes, et se confronter dès maintenant à ces situations lui permettrait de mieux les gérer par la suite.
Il se détendit dans son siège: l'obsidien semblait vouloir prendre sont temps, mieux valait se conformer à son jeu et en jouir par la suite.

De toute évidence, son masque attirait l'oeil plus qu'il ne le repoussait, mais qu'importait là encore. Les gens pouvaient se poser des questions, il n'en résolvait papour autant les mystères. Et puis si un jour il lui fallait changer d'identité, il serait bien heureux de savoir son visage inconnu.

Néanmoins, le regard insistant de la serveuse l'irrita, aussi, il la tira sans plus tarder de sa rêverie, sur un ton qui se voulait toujours calme et naturel:

"Puisque notre ami invite! Apportez moi un verre de bon vin je vous prie mon enfant."

Diorne vis son tour arrivez avec joie. Il voulais par dessus tout une bonne bière de nain, il commençais aussi à avoir faim.

"Je voudrais une bière de nain et un poulet rôtis."

Diorne reporta son intention sur son employeur.

"Alors dite moi en plus sur la mission que l'on va accomplir, combien est on payer, y a-t-il des combat, es ce dangereux ?"

Orgulas Deepdelver écoutait l'herboriste avec intérêt. Elle aussi, semblait remarquer des présences sur cette île peu habituelle. Après lui avoir tendu un verre qu'il avait soigneuseument pris le temps d'essuyer, le tavernier le remplit d'une eau des plus claire.

Oui, ma belle, j'ai vu des "choses" qui ne peuvent être expliquées dans cette taverne. En ce qui concerne les cinq individus, je l'ai ai surpris l'autre nuit bavardant ensemble et complotant ...

Alors qu'Orgulas regardait autour de lui afin de ne pas trop éveiller de curiosités, Baelladone prépara à l'aide de quelques herbes sorties de sa poche, une tisane des plus étrange et parfumée.

Et bien, dites moi donc jeune fille qu'est-ce donc ce breuvage ?

Puis reprenant le fil de sa conversation.

Oui, je disais, ces individus complotaient, malheureusement je ne pus en entendre le moindre mot. C'est pourquoi j'ai demandé à Beren de les suivre discrétement et de me tenir au courant de leur moindre fait et geste. Enfin discrétement est un bien grand mot pour l'orque mais je ne peux vous en dire plus pour le moment, d'autre êtres nous aideront contre le mal et des plus inattendus, soyez rassuré.

Dans un coin de la salle, le trio hétéroclite semblait mettre au point certaines choses pendant que Lilibeth le servait en boisson et repas.

Invité

Les cinq hommes qu'elle recherchait se trouvaient donc bien sur cette île et étaient sous la surveillance d'un Orque envoyé par le tavernier. Orgulas avait lui aussi un ressentiment quand à ses êtres étranges dont les intentions étaient sans nul doute belliqueuses. Il tenta d'apaiser la conscience de l'halfeline en lui assurant que nombres de guerriers apporteraient leur aide pour vaincre le mal qui se faisait légion et qui s'étendait à présent sur bien des contrées, mais ce fut peine perdue, car elle avait en souvenir la cruauté et la haine sans nulle autre pareille de cette engeance.

Le coeur de l'halfeline criait vengeance et c'était à elle que devait revenir le droit de prendre la vie de ces hommes qui avaient massacré les siens.

- Veuillez me pardonner mon seigneur, mais pourriez-vous me rendre le service de m'informer dès que vous en apprendrez plus sur ces êtes infâmes. En fait, seul le lieu où ils se trouvent m'importe. En fait, leur châtiment m'incombe et je vous serais donc reconnaissante de ne point envoyer d'hommes à leur encontre.

Elle reprit une longue gorgée de son breuvage sur lequel Orgulas attendait une réponse vu son regard toujours aussi interrogateur lorsque celui-ci se posait sur le verre.

- Vous vouliez savoir quelle était cette boisson ? Et bien, voyez-vous, j'ai juste ajouté des feuilles d'une plante qui ne pousse que dans les terres du Nord. Ces terres abritaient autrefois bon nombre de peuplades qui ont disparuent pour la plus part. Qand aux autres, elles se sont retranchées dans les contrées des glaces protégées par les Elfes.

Voyant l'intérêt grandissant du tavernier, elle continua son explication.

- Cette plante ne pousse qu'en de rares endroits et est très difficile à trouver de par sa petite taille, mais ces vertus sont nombreuses lorsqu’'elles sont alliées à d'autres ingrédients. Seule avec un peu d'eau, elle permet de rendre l'esprit clair à celui qui la consomme et d'annuler tout enchantement visant à perturber les sens.

Au moment ou elle eut fini sa phrase, le loup arriva à sa hauteur, s'assis aurprès d'elle et posa doucement sa tête sur ses genoux avant d'emettre un long soupir qui intrigua Belladone.

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Le loup avait réussi à gagner la confiance de la serveuse par la douceur, mais un malaise grandissait en lui à chaque fois que ses pupilles se posaient sur le masque de Sarel. D'ordinaire, il n'avait pas son pareil pour sentir la nature profonde des êtres qu'il rencontrait même lorsqu'ils voilaient leur visage. Cependant, il en était tout autrement avec cet étranger. Il ne ressentait rien de bon à son égard, mais ne pouvait déterminer d'où cela provenait et l'inquiétude s'emparra de lui.

Doucement, il se redressa et alla rejoindre son amie qui discutait avec le tavernier. Tout en s'asseyant à ses côtés, il déposa son museau sur les genoux de sa compagne et poussa un profond soupir, sans quitter des yeux l'être étrange qui lui causait tant de tourments.

Puis son regard se dirigea en direction de l'Obsidien dont la présence lui était apaisante. La sagesse qui émanait de lui en faisait un être qu'on se devait de respecter et ses connaissances étaient telles que nul édifice construit ne serait assez grand pour toutes les contenir. Il était également le seul à avoir une compréhension du monde, dont bon nombre de personnes ont essayé de percer les mystères sans succès.

Lorsque la serveuse se fut éloignée, Sarel repris son discours :

"L'expédition que je souhaite mener consiste en un voyage à travers l'île pour rejoindre les ruines d'Idril Elrohir qui se dressent au Nord Est. Une fois sur place, je compte fouiller l'antique citée afin d'y retrouver un collier magique d'une grande valeur à mes yeux."

Sarel prit le temps de respirer, tout en regardant ses compagnons, manifestements intéressés par son récit. Puis il continua:

"C'est pourquoi j'ai voulu faire appel à vous deux afin de m'accompagner et de m'aider dans ce périple. Je n'en dirais pas plus pour le moment: il est tard. "

Se levant de table, il leur annonce:
"Si ma proposition a retenue votre attention, je vous fixe rendez vous dès demain matin à l'aube à la sortie du village. Messieurs, bonne nuit."

Puis il partit pour sa chambre où il se coucha sans plus attendre, non sans avoir précautionneusement vérifier le système du verrouillage de la porte
La graine était plantée, il n'y avait plus qu'à attendre qu'elle germe pendant la nuit.

Demain, il partiraient. Demain, il partirait vers son destin

Les explications sur les herbes interressaient grandement le gnome, toujours à l'affût de connaissances diverses et variées. Mais derrière le regard sensible de l'herboriste, Orgulas sentait qu'il se cachait quelque chose de terrible : la vengeance. Il était clair qu'elle ne souhaitait que la mort des cinq étrangers et de plus, elle voulait le faire par ses propres moyens.

Ne vous souciez point, je vous fournirai les renseignements en temps et en heure, et point de mes hommes interviendront avant votre accord. Mais sachez que les individus que vous cherchez ne sont que les sbires d'êtres encore plus abjectes et immondes de ces terres. Si j'ai envoyé Beren les suivre, c'est pour me permettre de savoir où débusquer leurs chefs. Il me tarde de connaître le responsable des maux qui envahissent notre île. Il faudra surement beaucoup de patience mais il est de mon devoir de protéger ces lieux de toute mauvaise aura. Notre ennemi est puissant, vil et s'acoquine avec les êtres les plus mauvais qu'il soit mais j'ai des atouts qu'il ne soupçonne et qui pourront me donner l'avantage lors de la bataille finale.

Alors que l'herboriste écoutait attentivement les dires du tavernier, son ami Fenrir vint se placer à ses côtés. L'animal semblait dérouter par certaines présences. Le tavernier le regarda, le loup dont le poils brillait à la lumière des bougies, dégageait une force et une intelligence hors du commun. Orgulas lui tendit la main et semblait communiquer avec lui sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche.

¤Animal des bois et des forêts, compagnon de l'halfeline Belladone, tu joueras un grand rôle dans notre combat contre le mal. Je suis fier de t'avoir à nos côtés, veuille bien sur l'herboriste et préviens moi si un danger la menace, nous aurons besoin de tous pour gagner cette dure bataille¤

Invité

l'halfeline fût soulagée par les paroles du tavernier. Le gnome, d'apparence modeste, semblait avoir beaucoup plus d'influences qu'il n'y paraissait et il était de ceux qu'il valait mieux compter parmi ces amis.

Fenrir souleva doucement sa tête des genoux de l'halfeline. Son air inquiet fut tout de suite remarqué par Orgulas qui tendit son bras dans sa direction pour poser une main amicale sur la tête du loup tout en plongeant son regard au fond de celui de l'animal. Ils restèrent ainsi quelques instants, immuables dans la clarté des bougies. Puis, le tavernier se redressa doucement et retira sa main du doux pelage de Fenrir dont l'esprit semblait apaisé.

La jeune herboriste ne fut que peu étonnée par ce qui venait de se passer. Elle avait appris, il y a bien longtemps, qu'il existait des êtres qui maîtrisaient un art encore plus profond que la télépathie ou que la compréhension du langage de la nature. Leur conscience du monde était telle, qu'ils pouvaient pénétrer les esprits les plus renfermés pour y découvrir les pensées et les souvenirs les plus profondément enfouis. Cependant, elle était loin de s'imaginer rencontrer une personne pourvue de ce pouvoir hors des contrées du Nords.

La taverne était calme et le seul bruit que l'on put entendre à un moment fut le bruit du raclement des pieds d'une chaise que l'on recule et le tapotement sourd et fuyant des pas d'une personne qui quitte les lieux. Les yeux perdus dans son verre, l'halfeline se remémorait les derniers instants passés sur les terres de son enfance. Son visage baigné de la douce lumière des chandelles se durcit alors ses yeux commencèrent à rougeoyer.

Elle semblait être une tout autre personne. Dans un sursaut elle agrippa le col de la chemise d'Orgulas qu'elle attira à elle et lui demanda d'un ton sec et d'une voix qui n'était pas la sienne.

-Un paquet ? Avez-vous entendu dire que ces hommes seraient en possession d'un paquet ?

L'halfeline ne lâchait le tavernier ni de son regard ni de son emprise. C'est alors que l'animal se leva d'un bond et se mit à grogner avec un air des plus menaçant contre sa compagne.

Entrée de la taverne - Page 6 Loup-c10

Les mots d'Orgulas pénétrèrent dans l'esprit du loup comme le murmure d'un souvenir disparût. Il lui semblait entendre la voix de son père portée par la douce brise entre les arbres majestueux de la Forêt Sacrée. Une sensation douce et familière l'envahit alors et ses inquiétudes se dissipèrent comme si le tavernier les lui avait volées par une caresse.

*Ami ! Mon destin est de protéger cette douce enfant. Mais étant un descendant du clan des Protecteurs de la Forêt Sacrée, mon devoir est également de combattre les forces dont tu parles. Je t'apporterai donc mon aide et prendrait part à la bataille.*

Il se tu un instant, Sarel venait de se lever et pris congé de ses nouveaux compagnons et quitta la salle sous le regard du loup. Puis ce dernier reprit.

*Cependant, méfie toi de certaines personnes que le profit pourrait aveugler. Mon flaire ne ma pour l'instant jamais trompé et mon museau me conseil de rester prudent avec ceux qui montrent ouvertement qu'ils ont des choses à cacher.*

Soudain, l'halfeline agrippa Orgulas de toute sa poigne et lui parla avec le même regard et la même voix que le soir de la mort de ses parents. L'énergie qui émanait d'elle à cet instant était effrayante et incontrôlable et il n'eut d'autre choix que de s'interposer entre elle et sa fureur en la menaçant de ses crocs.

-Lache le immédiatement ! Tu m'entends ?

Le regard du loup attira celui de l'halfeline qui relâcha quelque peu le col du tavernier, sans pour autant le libérer.

-Calme ton coeur. Il ne sert à rien de t'en prendre à ceux qui peuvent te venir en aide. Garde ta rage pour qui la mérite et sers-t’en comme une arme au lieu de te laisser envahir par elle, ou elle te consumera de l'intérieur avant de prendre entièrement possession de toi.

Elle se calma et lâcha Orgulas.

Sarel, son employeur s'était retirer pour dormir, et il n'allais pas tarder non plus.

Diorne savait qu'il allait recevoir une somme d'argent quand il aurais fini sa mission, et ça allais être pour lui l'occasion de se battre avec Hélaïne, sa fidèle hache.

Diorne attendais encore son poulet rôtis et il espérait qu'il n'aurais pas a passer toute la nuit a attendre, il avais une missions le lendemain, il partait a l'aube, il fallait qu'il se repose un peut avant.

» Plan de la taverne