La cueillette de la cigüe

Anaelle se rendit sur la plage pour y trouver un coin solitaire où pouvoir se débarasser de la souillure de l'arène et se reposer. La soirée y fut époustouflante, elle devait le reconnaitre. Mais à présent, elle en payait tout son prix! Les muscles désormais tiedis étaient tendus et dolents. Elle devait absolument soigner ses blessures pour ne pas qu'elles s'infectent.
Elle utilisa donc le restant de sa potion sur son épaule se mordant les lèvres inférieures pour retenir le cri de souffrance que la douleur de la regénération rapide provoquait à chaque fois. Puis elle s'effeuilla de ses vêtements et se jeta à la mer. Elle ressentit immédiatement les effets peu plaisants du sel sur le reste de ses plaies. Puis quand les picotements vinrent enfin à disparaitre, elle put finalement jouir de la fraicheur des ondes lui carressant la peau. Elle se laissa bercer par les vagues savourant chaque seconde avec intensité. Puis quand elle se sentit complètement relaxée, elle sortit de l'eau et sans prendre la peine de s'essuyer, se revetit en partie et chercha ensuite une noix de coco sous les palmiers pour en utiliser le lait sur le restant de son corp. Ainsi pouponnée, elle ne mit pas longtemps à fermer les yeux pour un sommeil bien mérité.

Le lendemain, elle fut tirée de sa léthargie par un petit vent frais venant du large et il était tant de bouger, le soleil allant bientôt apparaître à l'horizon. Le bain de nuit de la veille fut une bénédiction, elle se sentait revitalisée, peut être aussi à l'idée du proche départ. Elle fut la première à arriver au lieu de réunion et attendit donc avec patience le reste de la troupe

Une fois Anaelle sortie, tout le monde s'était éclipsé poliment de la table afin de prendre du repos...
Ce n'était pas le cas d'Alkril, ce dernier était resté jusqu'à la fermeture de la taverne, dépensant tout son argent fraichement gagné en bières naines et en paris idiots.
Il avait tellement bu qu'Orgulas n'avait pas accepté qu'il dorme à la taverne, au risque de la salir encore plus...
Ainsi, il s'était retrouvé à la porte de celle-ci, bourré.
Bien qu'il ne soit plus vraiment maître de lui-même, il s'était directement rendu au lieu de rendez-vous, bien avant que le soleil se lève pour y faire sa sieste. Ainsi, une fois le soleil levé, les autres compagnons non froussards n'auraient qu'à le réveiller avant de partir.
Puis une idée germa dans sa tête, il se souvint des paroles autoritaires de la belle Anaelle; cette dernière s'était imposée en chef au sein du groupe et comptait le diriger avec une main de fer.
Si la belle humaine le trouvait dans cet étât au lever du soleil, elle aurait vite fait de le congédier.
Ainsi, il se redressit (avec beaucoup de difficultés) et décida d'aller un peu plus au nord. De cette façon, il rencontrera ces compagnons de voyage un peu plus tard que le rendez-vous. Il parcouru quelques lieux avant de trouver, à l'orée du bois, un magnifique chêne non loin d'un chemin, cela était sûr, ces compagnons allaient passer par là...
Il s'y reposa jusqu'au lendemain matin, une main sur les quelques piécettes qu'il avait encore, l'autre sur le pommeau de sa dague...

Nional avait quitté la taverne assez tard pour cogité quelque peu sur l'aventure que le tavernier proposait, le rôdeur avait l'intention de participé vu qu'il n'avait rien de prévu et que cela lui permettrai de découvrir un petit peu cette île qui risqué d'être sa patrie tant que sa conscience ne soit apaisé. L'elfe s'était assis a l'ombre d'un arbre, il préféré nettement les maison troglodytes de sa tribu, mais apprécié la compagnie des arbres. Nional ce mit en tailleur et utilisa comme a son habitude la rêverie, un état proche du rêve des humains mais néanmoins différents en bien des points. La rêverie lui faisait revivre aléatoirement des moments de sa vie, jamais rien de fictif, c'était surtout cela la différence avec les rêves des humains. Les chants des arbres que le vent transporté, les chants de la nature heureuse de ne plus être troublée par les bruits incessants de la civilisation l'accompagnèrent pendant son "rituel". L'aube apparut et instinctivement les yeux de l'elfe s'ouvrirent. Le lieux de rendez-vous était a quelque pas et l'elfe s'y rendit nonchalamment. La nuit aussi courte fût elle, lui avait apporté des souvenir paisible et pour une fois reposant. Nional pour la première fois depuis son exil, n'avait pas eu a revivre la scène de la mort de son ami.

Le rôdeur espérait voir Orgulas le tavernier car une question lui était venu, quel était la récompense si ils arrivaient a rapporter la plante? C'est bien beau de voyager mais malheuresement pour Nional il avait cruellement besoin d'argent pour acheté ce qui lui permettrai de survivre dans la foret. A cause de son exil Nional n'avait plus rien et bien qu'il ne soit pas matérialiste il avait besoin de certaine choses, des flèches par exemple. Et oui car les flèches qu'il fabriqué n'était pas au niveau de ceux de ses ancêtres, elles n'étaient même pas au niveau de celles que les hommes fabriquaient. Les siennes manquait de stabilité et leur forme leur faisaient perdre un peu de vitesse.
A son arrivée l'elfe aperçut la jeune humaine que le gnome avait tant aimé taquiné.

Bonjour! Exprima poliment l'elfe.

Bonjour et... pardonnez-moi... mais hier je ne vous ai pas donné l'attention que vous méritiez. Je suis Anaelle. lui fit elle en lui tendant la main et je suis heureuse de voir que vous serez des notres.

Les présentations faites elle regarda aux allentours...

-Les autres ne devraient pas tarder désormais, toujours si il n'ont pas renoncé...

Le ciel était sans nuages et la journée s'annonçait radieuse et parfaite pour leur mission.

Nimu était sortie de la taverne peu de temps après le départ d’Anaelle. Elle s’éloigna du petit groupe d’habitation dans la direction d’une petite prairie qu’elle venait de repérer non loin de là. Arrivée dans l’herbe fraiche, elle enleva ses bottes de cuire qu’elle déposa délicatement l’une à côté de l’autre et se mit à marcher d’un pas lent, traînant presque les pieds. La rosée à peine naissante dépostait de minuscules goutes qui perlèrent sur sa peau, des lucioles dérangées par son passage s’envolèrent et tourbillonnèrent autour d’elle dans une joyeuse farandole. L’ensorceleuse senti la caresse du vent dans ses cheveux, apportant avec lui les embruns de l’océan.

La jeune femme se sentait bien et ne pensait plus un seul instant à l’aventure qui l’attendrait le lendemain. Elle retourna à l’endroit ou elle avait posé ses bottes et étendit sa cape sur le sol pour se coucher dessus. Les étoiles brillaient au firmament et la lune d’une pâleur presque éblouissante éclaira le visage de Nimu dont le teint avait prit une clarté lui donnant un air irréel. Elle ressentait l’énergie de la nature lui parcourir le corps et ressourcer son esprit et ne mit ainsi pas longtemps avant de se laisser envahir par le sommeil pour finalement tomber dans ses bras sans y opposer la moindre résistance.

Les sifflements des oiseaux tirèrent Nimu de son engourdissement. L’aube pointait son nez à l’horizon et il était temps de prendre une décision. Les rêves de la jeune femme l’avait conduit dans des lieux encore inexplorés à la recherche de trésors cachés et c’est ainsi qu’elle comprit que son cœur était fait pour l’aventure. Elle se mit donc en chemin et rejoint le point de rendez-vous où se trouvaient déjà Anaelle et Nional.

Salutation à vous chers amis, dit-elle d’une voix qui se voulait de moins en moins timide, c’est un beau jour pour partir à l’aventure ne trouvez-vous pas ?

Orionnos était tout sourire, déjà la fatigue du voyage s'était légèrement atténuée, mais en plus il avait l'air d'avoir trouvé des compagnons qui n'allait pas le laisser sans rire.
Mais tout le monde partit lorsque sa "victime" s'en alla.
Pas grave se dit Orionnos, j'en aurai bien l'occasion demain matin.
Puis se retournant vers Orgulas.
Pouvez vous avoir l'aimabilité de m'ind........
Là sur la table, reposait un petit coffret, qui d'après son emplacement, devais appartenir à l'autre belle humaine, qui avait failli le faire rougir devant les jolies arguments qu'elle avait mis à hauteur de ses yeux, en le réprimandant.
Hummm voyons voir, je lui rend demain? Et si je regardais dedans. Non ce ne serait point amusant. Donc je jouerai demain, avec une nouvelle compagne, pensa Orionnos
Puis il reprit sa conversation, Donc pourriez vous m'indiquer ma chambre, et quand Orgulas lui montra l'escalier et lui donna les explications, il subtilisa le coffret.
Montant dans sa chambre, il s'allongea, habillé et avec son sac serré contre lui. Et trouva trés rapidemant les bras de Morphée, et s'y laissa guider.
Lorsque l'aube pointa par la fenêtre, Orionnos ouvrit les yeux, et sans mot, ni geste brusque, il se leva, prit son baton, et descendit pour rejoindre ce fameux rendez vous.
Que d'amusement en perspectif, pensa-t-il, et tant de chose à découvrir, mais surtout pourquoi m'a-t-il envoyé ici.
Arrivé sur les lieux, déjà se présentait ces deux nouvelles "amies", ainsi qu'un Elfe, qui l'apprendrait vite à connaitre.
Bonjour, Bonjour, déjà debout et bien en voilà une surprise, moi qui croyait que vous miauliez plus que vous ne griffiez, me serais je trompé, dit, toujours souriant, Orionnos.
Je sens ce voyage trés enrichissant pour ma part, mais bon vu qu'hier soir, Mademoiselle ne m'a pas présenté, je suis Burghard Orionnos, et ce sera tout pour l'instant.
Orionnos souriait constanment, et les regards de ces nouveaux compagnons n'y changaient strictement rien.

Leia quitta la taverne afin d’aller prendre l’air. La brise qui soufflait sur son visage, lui procurer une sensation de légéreté. Toute cette nouveauté l’avait beaucoup fatiguée. Elle n’avait pas pour habitude de côtoyer autant le monde extérieur, mais c’était là pour elle, une chose toute nouvelle qu’elle appréciait de plus en plus. Elle avait envie de débuter une nouvelle vie, de se rendre utile et de pouvoir dépasser les capacités qu’elle sentait s’accroître en elle.

Leia se souvint alors des paroles du tavernier lors d’une discussion. Il avait omis le souhait d’une mission. C’était tout à fait ce qu’elle recherchait. Elle continua sa marche. La fatigue commençait à se faire ressentir. Elle s’allongea de tout son corps sur le sable, leva les genoux, les pieds bien aplatis sur le sable afin de se retrouver dans une position plus confortable. Malgré la tombée de la nuit, le sable était encore chaud et venait se coller sur la peau moite de Leia. Elle leva les yeux au ciel et admira le firmament des étoiles. La fatigue l’envahissait, elle finie par s’endormir.

Au lever du jour, Leia pensa qu’il était grand temps pour elle de rejoindre ses compagnons au lieu de rendez-vous prescrit par le tavernier. Elle emboîta vivement le pas et aperçut à l’horizon des silhouettes. Elle repris rapidement sa marche. Ils semblaient comme attendre la venue de la jeune elfe. Sans doute l’avaient t’ils pressentis, pensa t’elle.

Leia arriva devant eux. Ils étaient tous là. Elle s’avança jusqu’à leur hauteur.

Bien le bonjour ! dit Leia, pleine d’entrain… Il est grand temps de partir à l’aventure !

Ils n’étaient que cinq rassemblés à la sortie du village : deux elfes, deux humaines et un gnome.Le barde qui semblait intéressé par cette mission n’était point là. Avait-il eu quelques ennuis ou n’avait-il pas réussi à se réveiller ? Personne ne le sut et tous décidèrent d’un commun accord de partir.

Le soleil pointait ses premiers rayons et sous la conduite d’Anaelle, la troupe se dirigeait vers le Nord-Est. Derrière elle, marchaient Nional et Leia côte à côte, suivi de Nimu tandis que le gnome Orionnos fermait la marche à quelques pas. Ils profitaient de ces moments calmes, pour mieux se connaître et échanger quelques points de vue sur la mission qui leur avait été donné par le tavernier Orgulas. Cette dernière ne paraissait pas trop dure : chercher de la cigüe près des chutes d’Amras Mùriel.

Les premières lieues ne seraient pas trop fatigantes. Un chemin serpentait dans les prairies et les bois, et l’herbe douce qui poussait à ces endroits formait un tapis doux et moelleux à leurs pieds. Au bout d’une heure de marche, ils purent apercevoir assis au pied d’un chêne, un elfe. Au fur et à mesure qu’ils s’en approchaient, ils purent constater que c’était le barde Alkril. Mais que faisait-il là seul adossé à un arbre ? Pourquoi ne s’était-il pas rendu au rendez-vous comme les autres ? Autant de questions qui venaient dans les têtes de chacun. Mais oseraient-ils connaître les réponses ?

Le groupe se rassembla autour du chêne et ils profitèrent de quelques instants pour se rafraîchir avant de continuer leur chemin vers le Nord. La route était encore longue ….

[Distribution XP pour posts
Anaelle 20 - Alkril 15 – Nional 15 – Nimu 15 – Orionnos 15 – Leia 15 ]

Alkril était allé un peu plus au Nord afin de s'y reposer un peu plus longtemps...
Les autres combattants avaient du l'attendre un petit peu avant de partir, et ce temps gagné, il l'avait passé à dormir et à récupérer de sa soirée d'hier...
Une fois réveillé, ils savaient que les autres n'allaient pas tarder à arriver, il se mit donc à chanter pour se divertir; voici les débuts de sa chanson:

Il était moult combattants,
Il était moult combattants,
Qui n‘avaient ja-ja-jamais explorer
Qui n‘avaient ja-ja-jamais explorer
Cette belle contrée.

Ils entreprirent un long voyage,
Ils entreprirent un long voyage,
Pour éviter-ter-ter de s’ennuyer
Pour éviter-ter-ter de s’ennuyer
Dans cette contrée...

Une fois qu'il vit arrivé les autres, il les appela:
Vous m'attendiez? Et bien, je suis là, à vos services!
Vous avez peut-être besoin d'un poète qui manie l'humour et l'insolence, mais qui ne manque pas de tendresse..., dit-il d'un ton rieur, peut-être était-ce les derniers effets de l'alcool qui l'avaient mis dans cet état...

Avec Alkil, le groupe était maintenant au complet. Ce dernier avait l’ai bien joyeux, assit au pied de son arbre avec son grand sourire jusqu’aux oreilles. Nimu s’installa dans l’herbe et commença à farfouiner dans ses affaires afin de vérifier ce qu’elle avait emporté. Dans l’une des deux petites sacoches accrochées à sa ceinture se trouvaient quelques plantes médicinales dans de petites pochettes, mais la jeune femme s’aperçut bien vite qu’avec ce qu’elle avait emmené elle ne pourrait préparer au mieux qu’un onguent contre les piqures de moustiques. L’autre sacoche ne contenait que quelques malheureux fruits secs et une petite pierre noire qui lui fût offerte par sa mère et qui possèderais, selon elle, certains pouvoirs dont Nimu n’avait pas encore réussi à percer le secret.

Tout d’un coup, l’ensorceleuse senti l’inquiétude la gagner. Sa boîte avait disparut ou plutôt elle avait du perdre le coffret de métal entre son arrivée à la taverne et son départ pour l’aventure. L’objet en lui même n’avait pas énormément de valeurs à ses yeux mais sa curiosité avait été tellement mise à l’épreuve par son contenu que le découvrir était devenu une obsession. Elle se tourna et retourna plusieurs fois pour voir si la boîte était tombée lorsqu’elle s’était assise mais ne trouva malheureusement rien dans les alentours de sa personne. Nimu enrageais intérieurement, maudissant sa tête de linotte qui lui avait si souvent joué des tours. Elle prit quelques respiration pour se calmer et décida d’essayer de ne plus y penser, même si elle savait à l’avance que c’était peine perdue.

Le paysage qui s’offrait à ses yeux était un spectacle magnifique et le chant du vent dans les feuilles de la cime des arbres lui rappelait les mélodies de la forêt qui bordait son petit village, dans laquelle elle avait si souvent joué durant son enfance. Mais l’heure n’était ni à l’inquiétude d’une chose égarée ni aux rêves des temps passés et le moment de se remettre en route approchait. La jeune femme se concentra alors sur les conversations de ses compagnons.

Nional resta debout réfléchissant a la mission qui leurs étaient donnés, le rôdeur cherchait dans sa mémoire tout ce qui pouvait avoir un rapport avec la plante qu'ils devaient cueillir. Rien ne lui vînt, Nional chercha alors tout ce qu'il connaissait et qui ressemblait a la description qu'avait fait le tavernier, mais rien, rien de ce qu'il connaissait ne correspondé. Nional intrigué par cette plante commença a sentir un intérêt pour cette quête, l'elfe resterait sur cette île pendant un moment il ce devait donc en tant que rôdeur de connaître le plus de chose sur ce nouvel environnement. Depuis son arrivée l'elfe avait déjà commencé a répertorié les lieux dans un coin de son cerveau. Bien que pour l'instant il ne connaissait rien a part l'embarcadère, la taverne et la route qu'il venait d'emprunter. Quand cette mission serait fini le rôdeur avait l'intention d'arpenter le village de long en large afin d'en connaître les moindres recoins. Mais pour l'instant il concentrai sa mémoire sur le chemin qu'il parcourait en l'instant. Son travail d'observation enfin accompli le rôdeur porta son attention sur le groupe. Le barde avait l'air en très grandes formes, Nional ce demanda si cela était son comportement habituel. Le rôdeur porta son attention sur la jeune ensorceleuse, Celle-ci avait l'air préoccupée, l'elfe préféra la laisser a ses réflexion. Puis son attention bascula de nouveau cherchant a déceler les habitudes et le caractère de ses compagnons. L'elfe aimait bien pratiqué cet exercice, cela lui permettait d'affiné sons sens d'observation.
Ayant fait le tour de ses compagnons il écouta leur conversation, ne préférant pas trop s'y mêlé ne connaissant pas encore les personnes présentes.

Tous étaient maintenant rassemblés devant le chêne où se trouvait adossé le barde Alkril chantonnant un air qui était familier à l’ouie de Leia. Les conversations allaient bon train. Les compagnons riaient de plaisir d’avoir retrouvés le jeune elfe barde, hormis Nional qui semblait rester un peu en retrait des conversations sans doute par timidité.

Leia, là devant le grand chêne, scrutait à l’horizon. Les petits recoins de ce bois formaient un aspect convivial à la vue de Leia. Ce grand chêne élevait devant eux, se tenant parmi tant d’autres, semblait comme former une sorte de magnifique sculpture à la végétation luxuriante. Leia trouvait cet endroit très reposant et serein. Une végétation assez basse et buissonnante se propageait le long du sentier. L’odeur de la mousse portée par le vent, venait chatouiller les sinus de Leia.

Ce payasage reflétait un havre de paix, mais Leia restait tout de même sur ses gardes. Son vieil oncle lui avait toujours enseigné à se méfier de toute apparence, telle quelle soit. Toutefois, ce paysage plein de vie, d’odeur et de couleurs, lui rappelait des souvenirs de son enfance.

Orionnos s'était posté à l'arrière du groupe, et oh mon dieu, que ça en valait la peine.
J'ai trouvé de jolie carotte pour me faire avancer, pensa-t-il, j'aimerai bien faire connaissance avec certaines, et en plus ils seront content, ça rend poli.
Orionnos sourit et ne pu s'empêcher de lâcher un rire.

Après quelques lieux, ils retrouvèrent le barde, adossé à un arbre, en train de chantonner. Mais là, un grand silence s'imposait, tous étaient dans leur petite rêflexion, même Anaelle ne pipait mot.
Mais ce qui amusa le Gnome, fut de voir l'ensorceleuse, un instant pris de panique, en fouillant sa sacoche.
Doucement il s'approcha d'elle, avec un sourire voulant en dire long, mais qui ne pouvait que susciter des questions, et lui dit doucement.

Auriez vous égaré un objet, qui d'après votre réaction, stimule en vous la curiosité et peut être même un peu de convoitise.

Puis se retournant vers le reste du groupe, sans attendre la moindre réponse, Orionnos lacha.

Bon, maintenant que la voix est là, on avance, où vous avez déjà décidé de camper ici. Non car bon, même si je sais que le travail n'est pas votre plus grand ami, si on pouvait ne pas y passer des mois, ça m'arrangerai.

Orionnos sourit, il n'avait plus qu'à attendre les remarques, les regards, les réactions de chacuns. Cela lui donné envie de poursuivre, mais il ne fallait pas les pousser trop loin, ce n'était pas des Gnomes, et ils auraient bien dû mal à le comprendre.

Anaelle, qui marchait toujours devant, ne proféra mot depuis le début de leur marche. Revitalisée certes, mais les jambes encore un peu raides à cause de la soirée passée en arène, elle aurait bien profité d'une ou deux heures de plus de sommeil pour se débarasser complètement des dernières séquelles d'endolorissement. Elle se contenta donc d'écouter les rares échanges verbaux entre les deux elfes progressant à sa suite. Puis, dans l'espoir sans doute de tromper le temps, elle laissa affluer librement les pensées qui lui venaient à l'esprit. Tout compte fait, elle se sentait assez satisfaite d'avoir vu arriver l'un après l'autre, quatre des cinq compagnons d'aventure recrutés la veille à la taverne. Seul manquait à l'appel le Barde, ce qui la surprit beaucoup dailleurs. La fierté de sa race qu'il déployait publiquement avec tant de véhémence lui fit croire le contraire. Elle était en train de méditer ultérieurement sur les motivations qui auraient pu le pousser à désister, quand une voix familière s'éleva mélodieuse dans les airs. Arrivés à sa hauteur, il ne prit pas la peine de leur donner quelques explications et elle n'en cherchait pas. Mais quand il ouvrit bouche à nouveau, elle n'eut plus aucunes incertitudes sur les raisons de son absence! À le trahir ne furent ni les paroles prononcées, ni son évidente euphorie. Elle ne pouvait néanmoins le réprimander pour s'être laisser aller, probablement stréssé par cette mission dont tous ignoraient les périples qu'elle leur réservait. Elle avait le devoir tout de même de l'avertir d'une chose dont il n'était apparemment pas conscient. Elle se rapprocha assez de lui pour que ses mots ne soient perçus par d'autres.

- Ne prenez pas ceci personnellement Sir Alkril, fit-elle gentiment
- nous sommes actuellement à la recherche de la cigüe, mais si en cours de chemin vous deviez apercevoir de la menthe, je vous conseille fortement d'en mâcher quelques feuilles.

Puis le gnome se fit échapper une de ses réflexions malencontreuses qui avaient le pouvoir de briser l'harmonie du groupe et c'est ce qui plus la contrariait. Mais le contredire se serait avéré totalement inutile, elle l'avait compris à ses propres dépends. Alors pourquoi ne pas le seconder!

- Messire Burghard, je ne vous pensais si pressé ce matin, ne vous voyant arriver parmis les premiers à notre rendez-vous. Mais si tel est votre souhait que celui de vous époustouffler dès les premières heures sachant qu'il nous faudra tenir le pas pendant trois ou quatre jours pour rejoindre les lieux, lui fit elle sur un ton calme et posé,
- Vous connaissez tout comme nous la direction et je ne ferai rien pour vous retenir. continua-t'elle tout en déployant son bras vers le Nord-Est pour l'inviter à poursuivre la route en solitaire.

Puis sans attendre réponse, elle se retourna vers sa congénère humaine, laissant ainsi au gnome le temps de prendre sa décision définitive, et demanda à cette dernière:

- Nimu... Puis-je vous appeler par votre petit nom?
- J'ai vaguement entendu parler des dangers de cette plante que nous réclame le tavernier, mais j'avoue que pour ma part, je ne saurai la distinguer parmi d'autres. Vous me semblez la personne la plus apte à nous instruire dès maintenant tout en reprenant immédiatement notre chemin, qu'en diriez-vous?

Après avoir pris le barde en chemin, le groupe reparti vers le Nord-Est. En tête marchait le gnome Orionnos qui malgré sa petite taille menait une allure des plus soutenue. Le soleil brillait déjà et sous un ciel d'un bleu profond, la petite troupe s'en allait gaiement vers sa destinée. Les prairies regorgeaient de plantes diverses et variées et la multitude des couleurs des fleurs donnaient une vision très agréable des lieux.

Après une brève halte pour manger et retrouver quelques forces, quand le soleil se retrouva à son zénith, les aventuriers reprirent le chemin des chutes d'Amras Mùriel. Alors qu'ils longèrent un bois fait de chênes, frènes et autres feuillus, Orionnos et la belle Anaelle qui le suivait, perçurent des mouvements inquiétant au plus profond de cette forêt. Ils stoppèrent leur marche brusquement. Les deux compères, Nimu et Nional purent même entendre les pleurs d'un enfant. Quant à la druidesse et au barde, ils ne purent distinguer quoi que ce soit. La première perdue sans doute dans ses souvenirs d'enfance, le second encore trop éméché pour éveiller ses sens.

Qu'allaient-ils faire : S'engouffrer dans la forêt pour assouvir leur curiosité ou continuer tranquillement leur chemin ? Qui allait décider de la marche à suivre et sauront-ils s'entendre sur le choix de leurs actes ?

[Distribution XP pour posts
Anaelle 15 - Alkril 15 – Nional 15 – Nimu 15 – Orionnos 15 – Leia 15 ]

Nota : Résultats des jets de détection (DDi =18 ) et perception auditive (DDi=13)
Alkril 17 et 11
Nimu 16 et 14
Nional 10 et 14
Leia 14 et 12
Orionnos 22 et 17
Anaelle 22 et 18

Tandis que le groupe de compagnons progressait dans leur marche, Anaelle écouta avec grand intérêt les informations sur la cigüe que Nimu élargit avec plaisir. La jeune paladine s'émerveilla devant tant de culture et sa compagne y mettait une telle passion qu'elle captiva l'attention de tous sans effort.
Les camarades profitèrent d'une petite parcelle de clairière pour grignoter quelques provisions que le tavernier leur avait gentiment préparé la veille. Une fois rassasié, ils ne s'attardèrent outre mesure et reprirent leur chemin vers les chutes d'Amras Mùriel longeant la lisière des bois.
Soudain des mouvement lointains attirèrent le regard d'Anaelle et la condition d'alerte dans laquelle se trouver Orionnos à ses cotés, lui confirma qu'elle ne les avait pas révé. Ayant assisté à quelques combats dans l'arène, la jeune femme avait pris conscience des dangers que cette île pouvait abriter et sa première pensée fut celle de ne pas s'abandonner à la curiosité. Puis des sons provenant de la mème direction lui gelère le sang. elle dégaina son arme et répartit quelques ordres avant de s'engager.

- Messire Orionnos, je vous demande de bien vouloir me suivre à quelques pas derrière pour me couvrir le dos s'il vous plait.

Elle vit que Nional aussi avait déjà empoigné son arc.

-Nional, gardez la distance nécessaire pour ne pas rater votre cible en cas de danger, faisant attention à ne pas trop vous rapprocher tant que nous ne saurons de quoi il s'agit.

Puis elle s'adressa au reste du groupe

Nimu, Leia, vous me semblez un peu fatiguées. Restez ici avec Sir Alkril prêtes à intervenir si les circonstances venaient à le requérir. Sir, la défense de leurs vies vous est confiée.

Puis elle fit un petit signe de tête envers le gnome pour lui indiqué qu'elle était prête.

Après avoir repris quelques forces et manger un peu des provisions offertes par le tavernier, le petit groupe reprit sa marche le long de la lisière du bois. Leia, toutefois, serait encore bien restée un peu assise dans l’herbe fraîche afin d’écouter les dires de Nimu sur la cigüe qui l’intéressait grandement, et profiter de la fine brise qui soufflait sur son visage, mais, elle n’était pas venue là pour faire bonne figure, la curiosité et l’envie de découvrir de nouveaux horizons, l’avait tout de même enlevée de cette sorte de petite léthargie. Elle n’était pas là pour profiter de la vue de la nature, mais bien pour mettre son aide à contribution de la mission.

Cela faisait quelques heures qu’ils marchaient dans la lisère. Rien ne semblait venir déranger le calme qui s’y dégageait et Leia sentait toujours la fatigue l’envahir de plus belle. Elle fût brusquement surprise, voyant le visage d’Anaëlle et Orionnos changer d’aspect. Leur regard figé regardait avec intensité ce qui se propageait à l’horizon. Leia se doutait qu’un présage non des plus positifs pour eux, les attendait. Elle entendit alors à son tour des sons se propager dans la lisière du bois. Elle prêta l’ouie avec plus d’attention. Ses sons ne lui étaient guères familiers, elle ne savait trop distinguer de quoi il pouvait bien s’agir.

Anaëlle, une arme à la main, dans un grand sang froid et un sens de l’organisation incomparable, énuméra rapidement toutes les directives à suivre par ses compagnons. Orionnos se tenait juste derrière elle afin de la protéger. L'elfe Nional armé de son arc, et prêt à tirer à toutes occasions, quant à lui se tenait un plus loin derrière eux.

Anaëlle termina sur ses quelques paroles au reste du groupe

Nimu, Leia, vous me semblez un peu fatiguées. Restez ici avec Sir Alkril prêtes à intervenir si les circonstances venaient à le requérir. Sir Alkril, la défense de leurs vies vous est confiée.

Leia pensa alors qu’il était préférable pour eux de suivre les indications de la belle. S’il s’avérait que ceux-ci se retrouvaient dans une situation non des plus confortable, ils pourraient tout de même dans le pire des cas leur venir en aide.

Nional vit Anaelle et Orionnos tous sens en alertes, l'elfe en chercha l'origine. Ce n'est qu'a ce moment la qu'il les entendit, des pleurs, les pleurs d'un enfant. L'humaine et le gnome les avaient perçu bien avant lui, l'elfe en était contrarié. Il sorti son arc et encôcha une flèche.

*Je suis un rôdeur, un rôdeur elfe, j'aurais du percevoir ces bruits bien avant eux, je manque d'entrainement, ou alors n'était-je pas assez concentré?* pensa l'elfe.

Nional ce maudissait, il maudissait son incompétence, comment pouvait il espérait être utile a ses compagnons si il n'était même pas capable d'assuré la tache pour lequel ces pairs avaient mis temps de temps a le formé? L'humaine, Anaelle prit les devants et demanda au gnome Orionnos de bien vouloir l'accompagné, puis elle demanda a Nional de bien vouloir les suivres a une faible distance. Son arc court ayant une portée maximale qui ne dépassée guère les 15 pas, le rôdeur ce tint a 7 pas d'Anaelle et d'Orionnos, prêt a tiré, ses sens en alertes.

L'elfe refléchissait un peu, que pouvait bien faire un enfant dans la foret? Cela n'avait aucun sens, a moins qu'il n'était perdu. L'elfe remarqua immédiatement que ses pensées ce mètaient a vagabondée, il ce reconcentra alors sur son environnement cherchant les moindres bruits qui n'auraient pas leurs places en ce lieux.

Les paroles d’Orionnos tournaient continuellement dans la tête de la jeune femme qui ne s’était même pas donné la peine de lui répondre. Sa boîte se trouvait entre les mains du gnome et Nimu se sentait encore plus anxieuse que si elle l’avait simplement égarée. Elle ne connaissait pas l’étendue des pouvoirs du magicien ni de quoi il pouvait bien être capable. Mais elle fut rapidement extirpée de sa torpeur lorsqu’Anaelle lui demanda des informations sur la plante qu’ils étaient chargé de rapporter.

L’ensorceleuse s’exécuta avec plaisir et tout en préparant ses affaire afin reprendre la route, elle donna l’explication suivante : Il existe différentes sorte de cigüe comme la petite cigüe ou la cigüe aquatique mais celle que nous devons trouver est la plus toxique de son espèce et le poison que l’on tire de cette plante fût très longtemps utilisée pour l’exécution des condamnés à mort.

On la nomme également cigüe tachetée en raison de la présence de petites marques rouges caractéristiques au bas de la tige mais nous n’aurons aucun mal à la reconnaître vu qu’elle peut atteindre une hauteur de deux mètres et qu’elle dégage une odeur assez désagréable rappelant l’urine de rat. Ses feuilles, très découpées et divisées, mesurent environ cinquante centimètres de long et quarante de large et ses petites fleurs blanches sont regroupées en petit tas.

Cependant il faut s’en méfier et il ne vaut mieux pas la cueillir si l’on ignore que quelques grammes suffisent pour provoquer la mort d’un homme. Les symptômes de l’intoxication par le poison commence par des troubles digestifs suivit de vertiges et de convulsions. Puis, la force musculaire diminue pouvant aller jusqu’à provoquer la mort par paralysie respiratoire. Mais dosée correctement, la cigüe se révèle être un fabuleux remède contre les maladies les plus diverses cependant, rare sont ceux qui savent la maîtriser.

Nimu étai tellement prise dans son récit qu’elle n’avait pas prit garde au temps qui passait ni au chemin qui défilait sous ses pas qu’une nouvelle halte fut décidées afin de collationner quelque peu. La jeune femme ne put s’empêcher de lancer des regards en direction du gnome mais ne fit rien paraître de ses pensées du moment et lui lança un joli petit sourire afin de le déstabiliser. Mais la pause fut de courte durée et le groupe reprit rapidement la route qui bordait une magnifique forêt. Cependant, Nimu fût intriguée par le calme qui y régnait et l’absence totale de chant d’oiseaux lui donna un sentiment de malaise encore jamais connu.

Tout d’un coup, l’ensorceleuse perçut ce qui semblait être la plainte d’un enfant mais le son des pleurs lui donnèrent des frissons qui lui parcourèrent l’échine et sans qu’elle ne puisse se l’expliquer elle eu la soudaine impression que ses pouvoirs quittaient son corps. Elle su sur l’instant qu’elle ne pourrait en faire usage mais fut rapidement rassurée par les paroles d’Anaelle qui la mettait sous la protection du barde. Cette dernière ayant perçut plus que des bruits était déjà en alerte et se préparait à la riposte, tant que l’origine du gémissement n’était pas déterminée. Nimu était d’ailleurs très impressionnée de voir avec quelle facilité la paladine dirigeait le groupe ce qui dénotait une femme de caractère.

Notre petit groupe de guerriers continuait d'avancer tranquillement dans la forêt. Après une pause de courte durée, ils continuèrent d'avancer... Alkril terminait la marche en compagnie de Leia, la druidesse semblait plongée dans ses pensées et cela la rendait d'autant plus jolie;
*les elfes sont bien les plus belles créatures du monde...*

Tout à coup, le groupe s'arrêta net dans sa marche...
Le gnome et la paladine étaient tous sens en alertes, Nional avait l'air contrarié de ne pas avoir perçu le bruit mais sorti une flèche et l'encocha à son arc à une vitesse qui laissa bouche-bé le barde...
*les elfes sont aussi les seules créatures à manier vitesse et grâce avec tant de perfection....*

Puis la belle Anaelle donna ses ordres:
- Messire Orionnos, je vous demande de bien vouloir me suivre à quelques pas derrière pour me couvrir le dos s'il vous plait.
-Nional, gardez la distance nécessaire pour ne pas rater votre cible en cas de danger, faisant attention à ne pas trop vous rapprocher tant que nous ne saurons de quoi il s'agit.
-Nimu, Leia, vous me semblez un peu fatiguées. Restez ici avec Sir Alkril prêtes à intervenir si les circonstances venaient à le requérir. Sir, la défense de leurs vies vous est confiée.

Alkril fit un signe de la tête pour montrer son accord et sortit son arc et une flèche. Il n'était pas d'accord sur le fait que ce soit une humaine qui prenne les devants des choses mais ça n'était pas le moment de se disputer...
C'est enfin à ce moment qu'il entendit la plainte de ce qui semblait être un enfant au coeur de la forêt...

Les autres étaient prêts à s'engoufrer dans la forêt...
La séparation n'était pas la bonne solution mais tant pis...
Il regarda Nimu et Leia et leur dire de regarder dans la direction des pleurs, lui, protégeait leur arrière et regardait dans la direction opposée...
Un cri, des pleurs, etc sont les meilleurs moyens de séparer un groupe et/ou de l'attaquer par surprise...

Le groupe eut quelques instants d’hésitations. Que faire ? Anaelle, prit les choses en main. Elle ordonnait, dictait les ordres à chacun de ses compagnons. Prenant son arme à la main, elle pénétra dans cette forêt luxuriante, sentant bon les odeurs du printemps et virevoltants de couleurs plus belle les unes que les autres. La mousse recouvrait le sol d’un tapis verdâtre et le léger vent s’amusait à faire siffler les arbres feuillus. Anaelle se dirigeait vers les mouvements qu’elle avait perçu auparavant. Orionnos le magicien feignait de lui obéir. Restant sur place, il laissait passer l’elfe Nional à une dizaine de pas de la belle. Son arc prêt à l’emploi, le jeune rôdeur ouvrait grand ses yeux et ses oreilles prête à intervenir.
Les autres peut-être par obéissance ou par manque de curiosité restaient sur place. Seul le second elfe arma son arc et prit une position défensive, protégeant ce que l’on pourrait appeler ses arrières. Enfin, il n’avait pas choisi la difficulté préférant faire le joli cœur auprès des deux demoiselles.

Les deux entèrent dans les bois et après une cinquantaine de pas à se frayer un chemin à travers cette végétation, ils débouchèrent sur une clairière. Là au milieu, se tenaient deux gobelins armés de haches. Un des deux lascars tenait sur ses épaules un enfant. Celui-ci ne paraissait pas aimer la situation et par ses cris le faisait savoir à ses ravisseurs. Pieds et mains liés, il semblait être sale, ses vêtements en haillons et ses cheveux longs lui donnaient un air d’être malheureux et pauvre.

Qu’allaient faire nos valeureux aventuriers ? Attaqué ces gobelins pouvait mettre la vie du jeune enfant en danger, mais le laisser aux mains de ces ravisseurs n’était peut-être pas la bonne solution ? De plus le groupe séparé en deux ne permettait pas une attaque sûre. A deux contre deux, nos amis avaient des chances d’y laisser des plumes, voir plus.

[Distribution XP pour posts
Anaelle 15 - Alkril 15 – Nional 13 – Nimu 17– Leia 15 ]

Anaelle remerciait d'une part la mousse qu'elle avait sous les pieds, qui étouffait complètement ou presque le son de ses pas, et de l'autre, le bruissement des feuilles qui masquait sa lente progression. Ne sachant ce qui les attendait plus à l'avant, elle faisait bien attention de se tenir contre vent pour ne pas que son odeur puisse la trahir. Nional la suivait tout aussi silencieusement pas loin dérrière, quant à Orionnos, ele n'avait pas vraiment compter sur son aide. Elle n'aurait put compter sur une aide meilleure que celle d'un elfe au milieu de toute cette végétation se dit elle satisfaite.
Quand ils aboutirent sur la clairière, la jeune paladine fit signe à son compagnon de se replier rapidement dans les buissons pour s'y tapir, avant d'être repérés par les deux gobelins qui leur tournaient heureusement le dos.
Son coeur fit un bond quand elle réalisa la gravité de la situation. Elle qui avait grandit en défendant les enfants des bidon-villes, ne pouvait supporter que l'on brutalise un innocent.

Malgrés la rage qu'ele sentait monter graduellement, elle devait absolument garder la tête froide pour penser avec toute logique et agir rapidement sans mettre en danger la vie du jeunot.

Elle savait que parmis leurs innombrables qualités, les elfes avaient une ouïe si fine qu'ils pouvaient percevoir le bruit infime des battements d'aile d'un papillon. Une idée lui vint à l'esprit, mais il fallait à présent la mettre en oeuvre. Plus facile à penser qu'à réaliser. Mais elle ne voyait d'autres solutions et le temps ne leur était pas favorable. Elle attira l'attention de Nional et murmura:

- Sir Nional, je compte sur vos dons de télépathie pour avertir nos compagnons elfes de ce qu'il se passe. Étant tous munis d'arc, qu'ils se disposent si possible en demi cercle autours des Gobelins tout en restant bien camoufler. Les gobelins ne devront pas se douter de vos présences. J'aimerai tenter de les induire en erreur, en les portant à croire d'ètre seule ou presque. Une mauvaise évaluation a souvent porté plus d'un valeureux combattant vers l'oubli. J'espère que ce sera le cas ici aussi. N'oubliez pas de dire à l'un d'eux de bien vouloir prévenir aussi Dame Nimu, dont les pouvoirs magiques nous serons grandement utiles. Il semble que nous devrons nous dispenser de l'aide de Sir Orionnos.

*Ce dernier devra prier très fort son Dieu si par malheur quelque chose arrivera à l'enfant*, pensa t'elle avec une colère qu'elle réussissait à contrôler, mais ne savait pas pour combien de temps encore.

- Dès que tout le monde sera en position, je vous prie de m'en faire part pour l'organisation et la synchronisation de nos actes.

Nional ce tenait prêt, prêt a réagir au moindre mouvements des gobelins. Il s'arrêta au moment où Anaelle en fit autant, s'accroupis et se maintint en alerte. L'humaine attira son attention et lui demanda dans un murmure de prévenir les autres elfes par télépathie. La télépathie, Nional l'avait fait a de nombreuses reprises quand il était encore avec son clan. De brèves images de cette périodes lui revinrent en mémoires. Pendant quelque secondes la nostalgie le submergea, il voulait revoir son clan. Nional se secoua la tête pour chasser ces images, il se concentra et essaya de repéré les deux autres elfes restés a l'arrière.

Leia, Alkril? Vous m'entendez? C'est Nional nous avons besoins d'aide, la vie d'un enfant et en jeux. Anaelle vous demande de venir vers les gobelins en formant un demi cercle et en avançant prudemment en essayant de faire en sorte de toujours vous voir. Désolé si je vous parraît autoritaire, je n'ai juste pas envie de voir l'enfant ou l'un d'entre vous être blessé ou pire. Si vous avez des capacités magique permettant une meilleur défense ou attaque préparez vous on en aura peut être besoin mais soyez économe.

Nional fit signe a Anaelle qu'il venait de communiquer avec les autres. L'elfe n'appréciait pas trop de devoir suivre les directives d'une humaine mais il fallait l'avouez pour l'instant ses décisions étaient meilleur que celles qu'il aurait prises. Nional se demanda si l'humaine avait beaucoup d'expérience du combat. Lui même n'en avait qu'une seule celle de l'arène. Par contre niveau pistage de gibier l'elfe en connaissait un rayon. Plus par nostalgie que par méfiance Nional observa les lieux tout en essayant de tenir un oeil sur les gobelins, si il ne voyait pas des branches cassées pouvant correspondre a la taille des deux gobelins. Si il y en avait et qu'elles ce trouvaient a la direction opposée de celle d'où paraissaient venir les gobelins, c'est qu'ils étaient repérés depuis bien longtemps et que les gobelins avait mis au point un piège dont l'enfant était l'appât.

L'elfe rôdeur fit de nouveau un signe mais cette fois-ci en pointant deux doigts sur ses yeux puis en balayant les arbres avec ses même doigts. Il espérait lui faire comprendre qu'il s'inquiétait d'un éventuel piège tendu par des gobelins postés dans les arbres.

Leia et Nimu se tenaient toujours à l’arrière accompagnées du jeune barde Alkril qui gardait constamment une position défensive munit de son arc, comme lui avait proscrit la belle Anaëlle.

Leia perplexe, se demandait ce qui se passait réellement, non très loin de ses compagnons Anaëlle et Nional tous deux camouflés dans les brousailles de la lisière du bois. Elle était restée sur place et contemplait vivement le moindre mouvement qui s’agitait dans la forêt. Plusieurs sortent d’arbres, de buissons et de feuillages tous d’aspects bien différents prônaient tout autour de cette forêt. Cela lui rappelait sa douce enfance, où elle s’afférait à trouver toutes sortes de cachettes parmi le feuillage et la végétation, afin de pouvoir contempler de plus près les multiples animaux de la forêt sans pour autant les faire fuir.

Revenue à la réalité, elle entendit alors de plus belle, la plainte de l’enfant venir de par la clairière. Son esprit fut alors tourmenté par ces pleurs. L’ouie de la jeune elfe s’était mis en éveil total. Elle percevait le moindre bruit aux alentours et fut attirée par une voix. Mais oui, elle ne se trompait pas, c’était bien celle de Nional. Sans doute Alkril l’avait aussi sûrement perçue lui aussi…

Leia, Alkril? Vous m'entendez? C'est Nional nous avons besoins d'aide, la vie d'un enfant et en jeux. Anaelle vous demande de venir vers les gobelins en formant un demi cercle et en avançant prudemment en essayant de faire en sorte de toujours vous voir. Désolé si je vous parraît autoritaire, je n'ai juste pas envie de voir l'enfant ou l'un d'entre vous être blessé ou pire. Si vous avez des capacités magique permettant une meilleur défense ou attaque préparez vous on en aura peut être besoin mais soyez économe.

Elle perçue comme autre message qu’il s’agissait de deux gobelins qui tenaient un enfant entre leurs mains et qu’il fallait au plus vite que les deux elfes munit de leurs arcs viennent se positionner en demi cercles tout autour des deux gobelins mais en restant tout de même bien camouflés.

Leia expliqua alors à Nimu les paroles qu'elle avait perçue de Nional et lui indiqua les directives à suivre sur son conseil.

Nimu, ils ont besoin de nous, de tes capacités magiques et d’attaques, il faut aller les aider mais surtout ne pas nous faire démasquer.
Il nous faut avancer et trouver une sorte de cachette, de refuge, une zone où nous ancrer où nous pourrons leur venir en aide, nous devons être prêts à toutes éventualités, ils nous faut au plus vite les protéger. Alkril et moi nous nous posterons en demi cercles tout autour des gobelins sans nous faire débusquer.

Leia sentait les battements de son cœur s’accélérer, elle emboîta avec prudence le pas et aperçut les deux compagnons. À quelques dizaines de pas de Nional se trouvaient de grandes fougères, avec dextérité elle s’y camoufla, son arc tendu à la main prête à tirer si l’occasion devait sans présenter.

Alkril était toujours sur le qui vive... Bien qu'il ne puisse rêver de meilleures compagnies, le moment était inopportun pour fantasmer.
Il essayait de percevoir tous les mouvements alentours mais seuls les cris de l'enfant étaient perceptible...
Tout à coup, la voix de Nional se fit entendre dans sa tête; celui usait de la télépathie:

Leia, Alkril? Vous m'entendez? C'est Nional nous avons besoins d'aide, la vie d'un enfant est en jeux. Anaelle vous demande de venir vers les gobelins en formant un demi cercle et en avançant prudemment en essayant de faire en sorte de toujours vous voir. Désolé si je vous parraît autoritaire, je n'ai juste pas envie de voir l'enfant ou l'un d'entre vous être blessé ou pire. Si vous avez des capacités magique permettant une meilleur défense ou attaque préparez vous on en aura peut être besoin mais soyez économe.

Leia, la jolie elfe, avait aussi entendu le message et mettait au courant l'humaine Nimu.

L'idée ne paraissait pas mauvaise mais quelquechose (dont il ne connaissait la source) le tiraillait...
Etait-ce le fait que ce soit une femme qui mette le plus sa vie en danger qui le dérangeait?Etait ce le fait que ce soit une humaine qui le dérange? En effet, étant un elfe galant et fier de l'être, ça serait plutôt à lui de mettre sa vie en danger...

Toutefois, il décida de suivre les ordres. Après avoir fait signe à Leia et à Nimu de le suivre, il s'engouffra dans la forêt.
Après quelques pas, il rencontra le gnome Orionnos et lui fit aussi signe de le suivre...